Tu craches de ta bouche tous tes éclats de rires
Pour oublier le bonheur
Et la joie que tu n'as pas
Tu gardes sur ton cœur
L'étrange souvenir
De la légèreté de l'enfance
Qui commence à flétrir
Mais où vas tu?
Courant derrière tes pas
Écorchant ton visage
En empilant les voyages
Mais que fais-tu?
Te barbouillant de tes dires
Quand tu te sens rougir
Trahi par tes soupirs
Quand tu ne sais
Comment me dire
Que toi aussi tu pleures,
Que tu saignes du cœur
Quand de ta bouche
Coulent les rires
Tu nous crie sans cesse
Que tu garde la foie
Face aux tristesses, aux malheurs,
Qui s'acharnent sur toi
Tu camoufles tes pleurs
Sous d'imposantes voix
Qui chante pour toi l'alleluia
D'un bonheur que tu n'as pas
Mais promets-toi
Qu'un jour tu resteras
Face aux fausses paroles
Qu'autre chose qu'un guignol
Mais promets-toi
Que tu ne resteras pas
Dans toutes tes courses folles
Celui qui toujours rigole
Sans s'avouer
Qu'il ne sais dire
Que lui aussi pleure
Qu'il saigne du cœur
Quand de sa bouche
Coulent les rires
Pour oublier le bonheur
Et la joie que tu n'as pas
Tu gardes sur ton cœur
L'étrange souvenir
De la légèreté de l'enfance
Qui commence à flétrir
Mais où vas tu?
Courant derrière tes pas
Écorchant ton visage
En empilant les voyages
Mais que fais-tu?
Te barbouillant de tes dires
Quand tu te sens rougir
Trahi par tes soupirs
Quand tu ne sais
Comment me dire
Que toi aussi tu pleures,
Que tu saignes du cœur
Quand de ta bouche
Coulent les rires
Tu nous crie sans cesse
Que tu garde la foie
Face aux tristesses, aux malheurs,
Qui s'acharnent sur toi
Tu camoufles tes pleurs
Sous d'imposantes voix
Qui chante pour toi l'alleluia
D'un bonheur que tu n'as pas
Mais promets-toi
Qu'un jour tu resteras
Face aux fausses paroles
Qu'autre chose qu'un guignol
Mais promets-toi
Que tu ne resteras pas
Dans toutes tes courses folles
Celui qui toujours rigole
Sans s'avouer
Qu'il ne sais dire
Que lui aussi pleure
Qu'il saigne du cœur
Quand de sa bouche
Coulent les rires