Le temps s'étire lascif devant l'étal de viande N.F.
Là, cambrée, hésitante, un doigt posé contre la langue
Elle palpe la chair tendre d'un faux-filet,
Sous le film de cellophane tendu, prêt à craquer
Tension érotique au rayon frais de mon Prisunic
Elle a le geste lent et tranquille
D'une femme d'intérieur sous lexomil
Derrière les pans de de sa chemise trop courte,
On devine au nombril, un piercing
Son jogging ample, lâche,
Laisse nue la naissance des hanches.
Je me suis immiscé dans son champ de vision
Le pouce rangé, dans la poche de mon jean,
Je me surprends à tapoter mon entre-jambe.
Elle malaxe méthodiquement sa tranche de viande.
Tension érotique au rayon frais de mon Prisunic
L'espace d'un instant, elle croise mon regard
Puis me détaille de haut en bas
Marquant une pause à l'endroit
Où une excroissance trahit
Mon intérêt pressant pour sa personne
Ses doigts triturent toujours
Et avec plus d'entrain le bout de barbaque.
Je reste immobile, transi
Derrière moi, sous l'éclat des luminaires,
S'empilent les plats cuisinés,
Vite réchauffés, vite consommés, aussitôt oubliés
Reculant de trois pas, je réussis à me caler
Entre un hachis Parmentier et un coq au vin façon fermier
Elle s'approche amusée, hésite, palpe l'emballage
Esquisse une moue de surprise
Et déballe la marchandise
Là, cambrée, hésitante, un doigt posé contre la langue
Elle palpe la chair tendre d'un faux-filet,
Sous le film de cellophane tendu, prêt à craquer
Tension érotique au rayon frais de mon Prisunic
Elle a le geste lent et tranquille
D'une femme d'intérieur sous lexomil
Derrière les pans de de sa chemise trop courte,
On devine au nombril, un piercing
Son jogging ample, lâche,
Laisse nue la naissance des hanches.
Je me suis immiscé dans son champ de vision
Le pouce rangé, dans la poche de mon jean,
Je me surprends à tapoter mon entre-jambe.
Elle malaxe méthodiquement sa tranche de viande.
Tension érotique au rayon frais de mon Prisunic
L'espace d'un instant, elle croise mon regard
Puis me détaille de haut en bas
Marquant une pause à l'endroit
Où une excroissance trahit
Mon intérêt pressant pour sa personne
Ses doigts triturent toujours
Et avec plus d'entrain le bout de barbaque.
Je reste immobile, transi
Derrière moi, sous l'éclat des luminaires,
S'empilent les plats cuisinés,
Vite réchauffés, vite consommés, aussitôt oubliés
Reculant de trois pas, je réussis à me caler
Entre un hachis Parmentier et un coq au vin façon fermier
Elle s'approche amusée, hésite, palpe l'emballage
Esquisse une moue de surprise
Et déballe la marchandise