Dans la brume des vieux films, on se promène le dos penché
Le manteau vole au vent et les yeux guettent le danger
Dans l'ombre des fenêtres, on devine les visages
Qui épient sans s'émouvoir d'autres mondes et d'autres âges
Si seul qu'on ne voit plus circuler les inconnus
Si loin que l'on oublie celle qui n'est pas venue
Alors on porte près de soi le tissu de nos songes
Et l'on poursuit dans les rues tous ces démons qui nous rongent
Dis-moi tout ce que tu veux
Tes désirs sont mes ordres
Ferme les yeux, je délie ta corde
Traverser les miroirs
Donner l'état de grâce
Tous les pouvoirs et l'amour qui passe...
On veut casser l'habitude de marcher le dos penché
On veut briser le réflexe qui nous garde du danger
Pas envie de se voir vieillir en se chantant des berceuses
Quand le ciel rit comme un fou et l'étoile est amoureuse
Et soudain la porte s'ouvre en ton coeur
Tu le sais: le train part toujours à l'heure
Mets tes lunettes à rayons-X puis regarde l'autre bord du mur
Peux-tu voir ses gestes lents caresser sa chevelure?
Et tu rencontres ses yeux et tu entres dans sa danse
Et la voix des gens autour s'est mêlée à ton silence
C'est le samedi soir qui gueule et le plaisir est légal
Mais tu connais les souterrains et tout ça t'est bien égal
Quand sur toi elle se penche, méfie-toi de l'air gamin
Elle a des ailes aux hanches et des pagodes dans ses mains...
Est-ce la tournée des grands ducs? Est-ce un long chemin de croix?
Quand elle s'échappe de l'ombre et quand elle recherche sa proie
Et les sax au soleil brûlent mais les joueurs restent cachés
C'est le chant du souterrain qui t'invite à voyager...
Et soudain la porte s'ouvre en ton coeur
Tu le sais: le train part toujours à l'heure
Et tu ris
Et tu pleures
Et tu chasses les démons de ta demeure
N'aie pas peur
Touche-la
On est vivant et cet instant ne revient pas
Et soudain la porte s'ouvre en ton coeur
Tu le sais: le train part toujours à l'heure
Implacable
Ton délire
Dix mille watts au bout des doigts la terre chavire
Et ça danse
Dans les rues
Ça tourbillonne et ça s'arrête et ça recommence
Et soudain la porte s'ouvre en ton coeur
Tu le sais: le train part toujours à l'heure
Le ciel en fou rire, la lune a chanté
Avant de mourir, laissez-nous danser, danser!
Le manteau vole au vent et les yeux guettent le danger
Dans l'ombre des fenêtres, on devine les visages
Qui épient sans s'émouvoir d'autres mondes et d'autres âges
Si seul qu'on ne voit plus circuler les inconnus
Si loin que l'on oublie celle qui n'est pas venue
Alors on porte près de soi le tissu de nos songes
Et l'on poursuit dans les rues tous ces démons qui nous rongent
Dis-moi tout ce que tu veux
Tes désirs sont mes ordres
Ferme les yeux, je délie ta corde
Traverser les miroirs
Donner l'état de grâce
Tous les pouvoirs et l'amour qui passe...
On veut casser l'habitude de marcher le dos penché
On veut briser le réflexe qui nous garde du danger
Pas envie de se voir vieillir en se chantant des berceuses
Quand le ciel rit comme un fou et l'étoile est amoureuse
Et soudain la porte s'ouvre en ton coeur
Tu le sais: le train part toujours à l'heure
Mets tes lunettes à rayons-X puis regarde l'autre bord du mur
Peux-tu voir ses gestes lents caresser sa chevelure?
Et tu rencontres ses yeux et tu entres dans sa danse
Et la voix des gens autour s'est mêlée à ton silence
C'est le samedi soir qui gueule et le plaisir est légal
Mais tu connais les souterrains et tout ça t'est bien égal
Quand sur toi elle se penche, méfie-toi de l'air gamin
Elle a des ailes aux hanches et des pagodes dans ses mains...
Est-ce la tournée des grands ducs? Est-ce un long chemin de croix?
Quand elle s'échappe de l'ombre et quand elle recherche sa proie
Et les sax au soleil brûlent mais les joueurs restent cachés
C'est le chant du souterrain qui t'invite à voyager...
Et soudain la porte s'ouvre en ton coeur
Tu le sais: le train part toujours à l'heure
Et tu ris
Et tu pleures
Et tu chasses les démons de ta demeure
N'aie pas peur
Touche-la
On est vivant et cet instant ne revient pas
Et soudain la porte s'ouvre en ton coeur
Tu le sais: le train part toujours à l'heure
Implacable
Ton délire
Dix mille watts au bout des doigts la terre chavire
Et ça danse
Dans les rues
Ça tourbillonne et ça s'arrête et ça recommence
Et soudain la porte s'ouvre en ton coeur
Tu le sais: le train part toujours à l'heure
Le ciel en fou rire, la lune a chanté
Avant de mourir, laissez-nous danser, danser!