Loin des hommes près des bêtes
Dans une nature morte remplie d'êtres
Soumis à d'étranges maîtres
Là se cache le fléau
Quand tombe le crépuscule
Quand haute est la lune
Et le grand duc hulule les brumes
Les branches craquent et l'hermite se cache
Loin des limites des villages
Au-delà des forêts de sapinages
Là où les étoiles frôlent les rivières
Guident les morts sans cimetière
Là rôde le seigneur fantôme blanc
Le froid glace son spectre terrifiant
Voyageant sur les dos des sept vents
Prêt à s'abattre sur le monde des vivants
Là-haut venant des montagnes
Des échos de rugissements
Faisant frémir les sapins blancs
Là où souffle l'hiver éternellement...
La bataille peut commencer
Vient avec moi dans le massacre
Quand surgissent les pires tempêtes de neige
Sur nos coeurs comme sur un frimas glacé
Sur nos peurs comme de l'acier trempé
Ainsi la terre va trembler
Court les bois, court le loup
Croix de fer, Croix de clous
A coups de masses et de haches
Sur les pentures de l'âme
Alors l'instinct prend les armes
Servant la peur on devient chasseur
On voit l'éternité et sa grandeur
Se lever dans toute sa splendeur
Lorsque la lune se met à saigner
N'entends-tu pas les loups t'appeler
Venant des forêts ombragées
Le grand maître est en train de se lever
Alors la neige devient noirceur
Le sorcier sort vainqueur
De sa tanière d'hermite
Pour poursuivre son terrible rite
Etat de transe de Kundera
Son aigle m'attrape de ses serres
J'entends le chant de mes frères
Un cillement qui grince mes fenêtres
Des yeux verts me fixent du dehors
Le sombre fantôme du nord
Le loup-garou de St-supplice
A trouvé chez moi un hospice
C'est le chemin du diable
C'est une route pavée d'or
Donnez-moi aujourd'hui cette offrande sacrée
Car oui je suis ensorcelé
Dans une nature morte remplie d'êtres
Soumis à d'étranges maîtres
Là se cache le fléau
Quand tombe le crépuscule
Quand haute est la lune
Et le grand duc hulule les brumes
Les branches craquent et l'hermite se cache
Loin des limites des villages
Au-delà des forêts de sapinages
Là où les étoiles frôlent les rivières
Guident les morts sans cimetière
Là rôde le seigneur fantôme blanc
Le froid glace son spectre terrifiant
Voyageant sur les dos des sept vents
Prêt à s'abattre sur le monde des vivants
Là-haut venant des montagnes
Des échos de rugissements
Faisant frémir les sapins blancs
Là où souffle l'hiver éternellement...
La bataille peut commencer
Vient avec moi dans le massacre
Quand surgissent les pires tempêtes de neige
Sur nos coeurs comme sur un frimas glacé
Sur nos peurs comme de l'acier trempé
Ainsi la terre va trembler
Court les bois, court le loup
Croix de fer, Croix de clous
A coups de masses et de haches
Sur les pentures de l'âme
Alors l'instinct prend les armes
Servant la peur on devient chasseur
On voit l'éternité et sa grandeur
Se lever dans toute sa splendeur
Lorsque la lune se met à saigner
N'entends-tu pas les loups t'appeler
Venant des forêts ombragées
Le grand maître est en train de se lever
Alors la neige devient noirceur
Le sorcier sort vainqueur
De sa tanière d'hermite
Pour poursuivre son terrible rite
Etat de transe de Kundera
Son aigle m'attrape de ses serres
J'entends le chant de mes frères
Un cillement qui grince mes fenêtres
Des yeux verts me fixent du dehors
Le sombre fantôme du nord
Le loup-garou de St-supplice
A trouvé chez moi un hospice
C'est le chemin du diable
C'est une route pavée d'or
Donnez-moi aujourd'hui cette offrande sacrée
Car oui je suis ensorcelé