Quand madame se plaint de n'avoir plus que la cigarette,
Elle se souvient très bien d'un temps ou elle était coquette :
La poitrine gonflée gémissait les plaisirs enflammés
Et le turgescent désir ne cessait de l'allumer.
Quand madame attend le vide qui l'a même délaissé,
Elle rêve au prince charmé par l'amour de la jeunesse :
Tentation, illusion, exquise maîtresse,
Tu es le martyre des femmes expérimentées !
Décidée à corrompre les mystères de l'enchantement,
Elle entreprend de suivre des cours d'approfondissement
Dans cette filière où l'on côtoie les plus pervers
Et ceux dont l'amour est arrivé par derrière !
Madame trompe sa conscience et garde le moral,
Verrouille le sanctuaire par sa pensée virginale
À l'explorateur autrefois si entreprenant,
Désormais fatigué par la mère de ses garnements.
La femme s'aventure dans un lieu de fantasmes
Où les hommes bien nombreux dissimulent leur enthousiasme.
Elle apprend finalement comment ne plus désespérer
Au contact vibrant du latex godemiché.
Quand madame s'essaye aux tristes plaisirs solitaires
Elle oublie superbement les soirées meurtrières
qui emmenaient son âme dans les tourments de l'enfer,
Surplombe maintenant le dessus de l'amer.
Si madame surprend le délit dudit mari dans son lit,
Elle renoncerait à l'esthétique de la folie.
Quand madame surprend son chéri la main dans le sac,
Elle montre les crocs comme un pitbull en attaque.
Elle regrette parfois de s'être énervée
Même si la brebis ne cherche plus à s'égarer :
L'homme dans son fauteuil téma le foot à la télé
Et ne veut plus se faire faire un dentier.
Madame s'ennuie encore les longues nuits d'hiver
Quand monsieur s'essouffle à secouer la chaumière.
Elle pense à son secret ami aujourd'hui efficace,
Et même mieux que lui y laisser sa trace.
On souhaite évidemment que madame s'envole par amour
Comme ces femmes si belles que l'on aime voraces,
Dans un an, dans un jour mais surtout pour toujours,
Le ciel n'appartient qu'aux plaisirs les plus salaces.
Elle se souvient très bien d'un temps ou elle était coquette :
La poitrine gonflée gémissait les plaisirs enflammés
Et le turgescent désir ne cessait de l'allumer.
Quand madame attend le vide qui l'a même délaissé,
Elle rêve au prince charmé par l'amour de la jeunesse :
Tentation, illusion, exquise maîtresse,
Tu es le martyre des femmes expérimentées !
Décidée à corrompre les mystères de l'enchantement,
Elle entreprend de suivre des cours d'approfondissement
Dans cette filière où l'on côtoie les plus pervers
Et ceux dont l'amour est arrivé par derrière !
Madame trompe sa conscience et garde le moral,
Verrouille le sanctuaire par sa pensée virginale
À l'explorateur autrefois si entreprenant,
Désormais fatigué par la mère de ses garnements.
La femme s'aventure dans un lieu de fantasmes
Où les hommes bien nombreux dissimulent leur enthousiasme.
Elle apprend finalement comment ne plus désespérer
Au contact vibrant du latex godemiché.
Quand madame s'essaye aux tristes plaisirs solitaires
Elle oublie superbement les soirées meurtrières
qui emmenaient son âme dans les tourments de l'enfer,
Surplombe maintenant le dessus de l'amer.
Si madame surprend le délit dudit mari dans son lit,
Elle renoncerait à l'esthétique de la folie.
Quand madame surprend son chéri la main dans le sac,
Elle montre les crocs comme un pitbull en attaque.
Elle regrette parfois de s'être énervée
Même si la brebis ne cherche plus à s'égarer :
L'homme dans son fauteuil téma le foot à la télé
Et ne veut plus se faire faire un dentier.
Madame s'ennuie encore les longues nuits d'hiver
Quand monsieur s'essouffle à secouer la chaumière.
Elle pense à son secret ami aujourd'hui efficace,
Et même mieux que lui y laisser sa trace.
On souhaite évidemment que madame s'envole par amour
Comme ces femmes si belles que l'on aime voraces,
Dans un an, dans un jour mais surtout pour toujours,
Le ciel n'appartient qu'aux plaisirs les plus salaces.