J'ai tué Dieu et les hommes n'auront plus d'âme,
Condamnés à errer dans les cris et les flammes.
Sont-ils libres maintenant d'espérer encore et toujours
En une force intérieure qui leur parlait d'amour ?
En tuant dieu, j'ai dû rater sa femme :
Pas a**ez de haine pour recharger mon arme.
Mais les enfants perdus retrouveront bientôt confiance,
On n'oublie pas si facilement les sentiments ni la conscience.
Si Dieu n'existe plus, il nous faudra l'enterrer
À la main, à la pelle, avec le croque-mort ou le cramer.
Un nom, une plaque, des dates pour se souvenir :
Combien de pèlerins viendront bientôt se recueillir ?
Et si dieu ressuscitait, pour mieux nous prouver
Que « la vie est belle ! », Begnini nous l'a montré,
Il nous emmerderait une fois de plus égoïstement,
En nous parlant d'autrui, du ciel et des commandements.
Pourquoi personne avant n'a-t' il fait ce beau sacrifice
Sur l'autel nauséabond de la vie sans artifice ?
Le vieil homme et la mère que l'humanité a tant supportés
Paient l'éternité au prix fort d'une honteuse vanité.
Que reste-t- il des vengeurs de sang expatriés
Pour cet idéal des hommes de bonne volonté ?
Ils sont morts eux aussi d'avoir tué leur père
A coup de hache de sermons ou de prières.
Condamnés à errer dans les cris et les flammes.
Sont-ils libres maintenant d'espérer encore et toujours
En une force intérieure qui leur parlait d'amour ?
En tuant dieu, j'ai dû rater sa femme :
Pas a**ez de haine pour recharger mon arme.
Mais les enfants perdus retrouveront bientôt confiance,
On n'oublie pas si facilement les sentiments ni la conscience.
Si Dieu n'existe plus, il nous faudra l'enterrer
À la main, à la pelle, avec le croque-mort ou le cramer.
Un nom, une plaque, des dates pour se souvenir :
Combien de pèlerins viendront bientôt se recueillir ?
Et si dieu ressuscitait, pour mieux nous prouver
Que « la vie est belle ! », Begnini nous l'a montré,
Il nous emmerderait une fois de plus égoïstement,
En nous parlant d'autrui, du ciel et des commandements.
Pourquoi personne avant n'a-t' il fait ce beau sacrifice
Sur l'autel nauséabond de la vie sans artifice ?
Le vieil homme et la mère que l'humanité a tant supportés
Paient l'éternité au prix fort d'une honteuse vanité.
Que reste-t- il des vengeurs de sang expatriés
Pour cet idéal des hommes de bonne volonté ?
Ils sont morts eux aussi d'avoir tué leur père
A coup de hache de sermons ou de prières.