Escotatz ben cambaradas,
Cançon novèla farai,
Una polida envolada,
Bòna per fotre lo òai.
Es pas una galejada,
Aprochatz-vos se vos plai.
Pour de bon, pour de bon,
Pour de bon, ils nous le font.
Aprochatz-vos se vos plai,
Parlarai d'aquestei gents
Que nos fan jugar leis ais
Sensa nos donar de fen
E, dau fons de sei palais,
Nos tractan de gents de ren.
Nos tractan de gents de ren,
De capons e de fenhants,
Elei son lei bòns regents,
Siam lei marrits escolans.
Son a comptar son argent
E ieu còmpti lei mendiants.
E ieu còmpti lei mendiants,
Ara que mandan lei fabricas
Dins de país de tirans
Monte, de drechs, n'i a pas brica.
Fan susar mai leis enfants,
Es la lei economica.
Es la lei economica,
Totei nos l'an explicat,
Tantei fes, a còps de trica
Per lei que comprenián pas,
En Europa, en America,
Ai chantiers de La Ciutat.
Ai chantiers de La Ciutat
Se fasiá de petroliers,
Ara que tot es barrat,
Lei minòts fan de foliás,
Sabon pas manca ti far
Un batèu ambé de papier.
Un batèu ambé de papier
E de velas de carton,
Aquò nos fariá mestier
Per embarcar lei pebrons
E totei lei conariás,
En delà de l'orizont.
Pour de bon, pour de bon,
Pour de bon, on va le faire.
Pour de bon, pour de bon,
Pour de bon, nous le ferons.
Écoutez bien camarades,
Je vais faire une chanson nouvelle,
Une belle improvisation,
Bonne pour f***re le òai.
Ce n'est pas une plaisanterie,
Approchez-vous s'il vous plait.
Pour de bon, pour de bon,
Pour de bon, ils nous le font.
Approchez-vous s'il vous plait,
Je vais parler de ces gens
Qui nous font jouer les ânes
Sans nous donner de foin
Et, du fond de leur palais,
Ils nous traitent de gens de peu.
Ils nous traitent de gens de peu,
De vauriens et de feignants,
Eux sont les bons professeurs,
Nous sommes les mauvais élèves.
Ils comptent leur argent
Et moi je compte les mendiants.
Et moi je compte les mendiants,
Maintenant qu'ils envoient les usines
Dans des pays de tyrans
Où il n'y a aucun droit.
Ils font même suer les enfants,
C'est la loi économique.
C'est la loi économique,
Ils nous l'ont tous expliqué,
Très souvent, à coups de trique
Pour ceux qui ne comprenaient pas,
En Europe, en Amérique,
Aux chantiers de La Ciotat.
Aux chantiers de La Ciotat
On faisait des pétroliers,
Maintenant que tout est fermé,
Les enfants font des folies,
Ils ne savent même pas faire
Un bateau en papier.
Un bateau en papier
Et des voiles en carton,
Cela nous serait utile
Pour embarquer les imbéciles
Et toutes les conneries,
Au-delà de l'horizon.
Pour de bon, pour de bon,
Pour de bon, on va le faire.
Pour de bon, pour de bon,
Pour de bon, nous le ferons.
Cançon novèla farai,
Una polida envolada,
Bòna per fotre lo òai.
Es pas una galejada,
Aprochatz-vos se vos plai.
Pour de bon, pour de bon,
Pour de bon, ils nous le font.
Aprochatz-vos se vos plai,
Parlarai d'aquestei gents
Que nos fan jugar leis ais
Sensa nos donar de fen
E, dau fons de sei palais,
Nos tractan de gents de ren.
Nos tractan de gents de ren,
De capons e de fenhants,
Elei son lei bòns regents,
Siam lei marrits escolans.
Son a comptar son argent
E ieu còmpti lei mendiants.
E ieu còmpti lei mendiants,
Ara que mandan lei fabricas
Dins de país de tirans
Monte, de drechs, n'i a pas brica.
Fan susar mai leis enfants,
Es la lei economica.
Es la lei economica,
Totei nos l'an explicat,
Tantei fes, a còps de trica
Per lei que comprenián pas,
En Europa, en America,
Ai chantiers de La Ciutat.
Ai chantiers de La Ciutat
Se fasiá de petroliers,
Ara que tot es barrat,
Lei minòts fan de foliás,
Sabon pas manca ti far
Un batèu ambé de papier.
Un batèu ambé de papier
E de velas de carton,
Aquò nos fariá mestier
Per embarcar lei pebrons
E totei lei conariás,
En delà de l'orizont.
Pour de bon, pour de bon,
Pour de bon, on va le faire.
Pour de bon, pour de bon,
Pour de bon, nous le ferons.
Écoutez bien camarades,
Je vais faire une chanson nouvelle,
Une belle improvisation,
Bonne pour f***re le òai.
Ce n'est pas une plaisanterie,
Approchez-vous s'il vous plait.
Pour de bon, pour de bon,
Pour de bon, ils nous le font.
Approchez-vous s'il vous plait,
Je vais parler de ces gens
Qui nous font jouer les ânes
Sans nous donner de foin
Et, du fond de leur palais,
Ils nous traitent de gens de peu.
Ils nous traitent de gens de peu,
De vauriens et de feignants,
Eux sont les bons professeurs,
Nous sommes les mauvais élèves.
Ils comptent leur argent
Et moi je compte les mendiants.
Et moi je compte les mendiants,
Maintenant qu'ils envoient les usines
Dans des pays de tyrans
Où il n'y a aucun droit.
Ils font même suer les enfants,
C'est la loi économique.
C'est la loi économique,
Ils nous l'ont tous expliqué,
Très souvent, à coups de trique
Pour ceux qui ne comprenaient pas,
En Europe, en Amérique,
Aux chantiers de La Ciotat.
Aux chantiers de La Ciotat
On faisait des pétroliers,
Maintenant que tout est fermé,
Les enfants font des folies,
Ils ne savent même pas faire
Un bateau en papier.
Un bateau en papier
Et des voiles en carton,
Cela nous serait utile
Pour embarquer les imbéciles
Et toutes les conneries,
Au-delà de l'horizon.
Pour de bon, pour de bon,
Pour de bon, on va le faire.
Pour de bon, pour de bon,
Pour de bon, nous le ferons.