J'en ai fait bien des rêves
D'absolu, de liberté
Oui, mais au « marche ou crève »
Moi, j'ai choisi de marcher
Au pas de préférence
En rang dans le troupeau
Tous à la même cadence
On piétine nos idéaux
On m'a tellement raconté
Qu'on fait pas ce qu'on veut
Que j'ai fini par intégrer
Le contentement de peu
Je mangerai ce qu'on me donnera
En disant c'est comme ça
Et je regarderai de haut
Tous mes anciens idéaux
Et tous mes rêves inutiles
Et je voterai utile
Et d'avoir le poing levé
A hurler des slogans
Au bout du compte rien n'a changé
On rentre dans le rang
Pour le confort bourgeois
D'un bel appartement
La sécurité de l'emploi
Et le bonheur des enfants
A quoi sert de s'enrager
Quand on a pour réconfort
5 semaines de congés payés
Avec la vue sur le port
a**is face à la mer
Le c** sur mes regrets
Ce soir je lève un verre
A ce que je n'ai pas osé
A tous mes rêves inutiles
Et au vote utile
Enfermé à double tour
Dans ma résidence protégée
Du monde qui m'entoure
De la vie et ses dangers
Et si j'ai tué depuis longtemps
Les monstres sous mon lit
La peur est trop souvent
Bien plus qu'une vieille amie
Et quand je marche le soir
Il m'arrive maintenant
De changer de trottoir
Face à un jeune en survêtement
Ca fait rire mes enfants
Qui sont pleins d'idéaux
Mais qui devenus grands
Je l'espère regarderont de haut
Ma pauvre vie inutile
Et le vote utile.
D'absolu, de liberté
Oui, mais au « marche ou crève »
Moi, j'ai choisi de marcher
Au pas de préférence
En rang dans le troupeau
Tous à la même cadence
On piétine nos idéaux
On m'a tellement raconté
Qu'on fait pas ce qu'on veut
Que j'ai fini par intégrer
Le contentement de peu
Je mangerai ce qu'on me donnera
En disant c'est comme ça
Et je regarderai de haut
Tous mes anciens idéaux
Et tous mes rêves inutiles
Et je voterai utile
Et d'avoir le poing levé
A hurler des slogans
Au bout du compte rien n'a changé
On rentre dans le rang
Pour le confort bourgeois
D'un bel appartement
La sécurité de l'emploi
Et le bonheur des enfants
A quoi sert de s'enrager
Quand on a pour réconfort
5 semaines de congés payés
Avec la vue sur le port
a**is face à la mer
Le c** sur mes regrets
Ce soir je lève un verre
A ce que je n'ai pas osé
A tous mes rêves inutiles
Et au vote utile
Enfermé à double tour
Dans ma résidence protégée
Du monde qui m'entoure
De la vie et ses dangers
Et si j'ai tué depuis longtemps
Les monstres sous mon lit
La peur est trop souvent
Bien plus qu'une vieille amie
Et quand je marche le soir
Il m'arrive maintenant
De changer de trottoir
Face à un jeune en survêtement
Ca fait rire mes enfants
Qui sont pleins d'idéaux
Mais qui devenus grands
Je l'espère regarderont de haut
Ma pauvre vie inutile
Et le vote utile.