Moi, je vis peinard
Dans ma lune à l'écart
De ce monde qui f*** le camp
Qui joue à la guerre
Comme d'autres jouent au poker
Mais qui perd tout le temps ?
Pas les trouffions au chaud
Dans leurs beaux chars Dassault
Qui regardent couler le sang
Ca fait des ruisseaux
De haine pour les marmots
Qui deviendront des torrents
Dans ma lune à l'écart
Quand revient le soir
Je m'ennuie de temps en temps
Le monde est si beau
Quand on le voit d'en haut
Même si l'on ne sait pas vraiment
Si les lumières qui brillent
Sont celles d'une ville
Ou d'un bombardement
Ca fait des feux d'artifices
Comme des rêves qui finissent
Là, dans le firmament
Dans ma lune à l'écart
Quand il se fait tard
Je m'endors en rêvant
Que là-bas sur la terre
Il n'y a plus la guerre
Et que demain en me levant
Plus de chars d'a**aut
Ni de généraux
Et tous ces buveurs de sang
Auront pris avec eux
Leur patrie et leur bon dieu
Et auront f***u le camp
Dans ma lune à l'écart
De ce monde qui f*** le camp
Qui joue à la guerre
Comme d'autres jouent au poker
Mais qui perd tout le temps ?
Pas les trouffions au chaud
Dans leurs beaux chars Dassault
Qui regardent couler le sang
Ca fait des ruisseaux
De haine pour les marmots
Qui deviendront des torrents
Dans ma lune à l'écart
Quand revient le soir
Je m'ennuie de temps en temps
Le monde est si beau
Quand on le voit d'en haut
Même si l'on ne sait pas vraiment
Si les lumières qui brillent
Sont celles d'une ville
Ou d'un bombardement
Ca fait des feux d'artifices
Comme des rêves qui finissent
Là, dans le firmament
Dans ma lune à l'écart
Quand il se fait tard
Je m'endors en rêvant
Que là-bas sur la terre
Il n'y a plus la guerre
Et que demain en me levant
Plus de chars d'a**aut
Ni de généraux
Et tous ces buveurs de sang
Auront pris avec eux
Leur patrie et leur bon dieu
Et auront f***u le camp