(André Pascal/Christian Sarrel)
Le vieux marin n'est plus
Et nul ne viendra le pleurer
Ni un ami, ni une femme
Seule la vieille barque en bois
Comme une veuve est restée là
Couchée sur le flanc dans le sable
La vieille ancre rouillée
Les virons, le lourd filet
Seuls témoins des joies et des larmes
Autant de souvenirs
De tous les jours qui dorment là
Dans le bois de la vieille barque
C'était avant que naisse le soleil
Qu'ils allaient courir la mer, tous les deux
N'ayant que les nuages
Pour guider leurs voyages
Et les étoiles dans les cieux
Où sont les matins bleus
Les grands oiseaux jouant avec eux
À cache-cache au creux des vagues
Quand la barque et le marin
Regardaient naître ces matins
À l'heure où mouraient les étoiles
Le vieux marin n'est plus
La vieille barque est restée là
Elle attend sans doute une vague
Qui alors l'emportera
Elle pourra faire ce jour-là
Un dernier voyage
Le vieux marin n'est plus
Et nul ne viendra le pleurer
Ni un ami, ni une femme
Seule la vieille barque en bois
Comme une veuve est restée là
Couchée sur le flanc dans le sable
La vieille ancre rouillée
Les virons, le lourd filet
Seuls témoins des joies et des larmes
Autant de souvenirs
De tous les jours qui dorment là
Dans le bois de la vieille barque
C'était avant que naisse le soleil
Qu'ils allaient courir la mer, tous les deux
N'ayant que les nuages
Pour guider leurs voyages
Et les étoiles dans les cieux
Où sont les matins bleus
Les grands oiseaux jouant avec eux
À cache-cache au creux des vagues
Quand la barque et le marin
Regardaient naître ces matins
À l'heure où mouraient les étoiles
Le vieux marin n'est plus
La vieille barque est restée là
Elle attend sans doute une vague
Qui alors l'emportera
Elle pourra faire ce jour-là
Un dernier voyage