Je n'ai pas la mémoire
De mes amours,
Mon ange.
J'ai perdu la mémoire
Et ça m'arrange.
Je n'ai pas la mémoire
De tes amours,
Oh, mon ange.
J'ai perdu la mémoire
Et ça m'arrange.
Je ne me souviens pas
De ma naissance
Ni de mes premiers pas
Dans l'existence.
J'ai complètement perdu la trace
Du temps, de l'au-delà,
Aucun souvenir des espaces
Où j'ai vécu déjà.
J'ai oublié les nuits
De la souffrance,
Ce mélange de cris
Et de silence
Et les longs couloirs d'hôpital
Qui vont vers le supplice,
Il ne me reste plus du mal
Que quelques cicatrices.
Je n'ai pas la mémoire
De mes amours,
Mon ange.
J'ai perdu la mémoire
Et ça m'arrange.
Je n'ai pas la mémoire
De tes amours,
Oh, mon ange.
J'ai perdu la mémoire
Et ça m'arrange.
J'ai oublié le ton
De la vengeance
Et le son du clairon,
De la revanche.
Ils sont partis, tous les débiles
De mon carnet d'adresse
Avec les noms des imbéciles
Qui peuplèrent ma jeunesse.
Je n'ai pas de mémoire,
Mais je suppose
Que c'est la même histoire,
La même chose.
Pour cette pauvre humanité
Qui, sans fin, recommence
Au long de son éternité,
La même indifférence.
Je n'ai pas la mémoire
De mes amours,
Mon ange.
J'ai perdu la mémoire
Et ça m'arrange.
Je n'ai pas la mémoire
De tes amours,
Oh, mon ange.
J'ai perdu la mémoire
Et ça m'arrange.
De mes amours,
Mon ange.
J'ai perdu la mémoire
Et ça m'arrange.
Je n'ai pas la mémoire
De tes amours,
Oh, mon ange.
J'ai perdu la mémoire
Et ça m'arrange.
Je ne me souviens pas
De ma naissance
Ni de mes premiers pas
Dans l'existence.
J'ai complètement perdu la trace
Du temps, de l'au-delà,
Aucun souvenir des espaces
Où j'ai vécu déjà.
J'ai oublié les nuits
De la souffrance,
Ce mélange de cris
Et de silence
Et les longs couloirs d'hôpital
Qui vont vers le supplice,
Il ne me reste plus du mal
Que quelques cicatrices.
Je n'ai pas la mémoire
De mes amours,
Mon ange.
J'ai perdu la mémoire
Et ça m'arrange.
Je n'ai pas la mémoire
De tes amours,
Oh, mon ange.
J'ai perdu la mémoire
Et ça m'arrange.
J'ai oublié le ton
De la vengeance
Et le son du clairon,
De la revanche.
Ils sont partis, tous les débiles
De mon carnet d'adresse
Avec les noms des imbéciles
Qui peuplèrent ma jeunesse.
Je n'ai pas de mémoire,
Mais je suppose
Que c'est la même histoire,
La même chose.
Pour cette pauvre humanité
Qui, sans fin, recommence
Au long de son éternité,
La même indifférence.
Je n'ai pas la mémoire
De mes amours,
Mon ange.
J'ai perdu la mémoire
Et ça m'arrange.
Je n'ai pas la mémoire
De tes amours,
Oh, mon ange.
J'ai perdu la mémoire
Et ça m'arrange.