Il est mort aujourd'hui.
Y a pas de quoi s'en faire.
Il est comme la pluie :
Il retourne à la terre.
Il va nourrir le blé
Dont tu feras le pain.
Il n'y a pas,
Il n'y a pas
De fin.
La pluie de Jules César
Est la même que celle
Qui m'a mouillé, ce soir,
Dans la rue de Courcelles.
C'est un aller-retour,
Un instant d'infini.
Rien n'est jamais,
Rien n'est jamais
Fini.
On meurt toujours
Pour quelque chose,
Pour un amour,
Pour une rose,
Mais mourir
Pour mourir,
C'est pas mal
De se dire
Qu'on a quand même un avenir.
Il est mort aujourd'hui.
Y a pas de quoi s'en faire.
Il est comme la pluie :
Il retourne à la terre
Il remonte à l'envers
L'infinité du temps.
On se reverra,
On se reverra
Mais quand ?
Y a pas de quoi s'en faire.
Il est comme la pluie :
Il retourne à la terre.
Il va nourrir le blé
Dont tu feras le pain.
Il n'y a pas,
Il n'y a pas
De fin.
La pluie de Jules César
Est la même que celle
Qui m'a mouillé, ce soir,
Dans la rue de Courcelles.
C'est un aller-retour,
Un instant d'infini.
Rien n'est jamais,
Rien n'est jamais
Fini.
On meurt toujours
Pour quelque chose,
Pour un amour,
Pour une rose,
Mais mourir
Pour mourir,
C'est pas mal
De se dire
Qu'on a quand même un avenir.
Il est mort aujourd'hui.
Y a pas de quoi s'en faire.
Il est comme la pluie :
Il retourne à la terre
Il remonte à l'envers
L'infinité du temps.
On se reverra,
On se reverra
Mais quand ?