Nous voyageons de ville en ville,
Nous représentons des motos,
Des bicyclettes et des bateaux,
La route est notre domicile.
Un jour ici, un jour ailleurs,
Nous vivons libres et sans attache,
Lutins farfelus et potaches,
Courant de bonheur en bonheur.
Préférant au pire le meilleur,
La bonne humeur à la tristesse,
Les jolies filles aux laideronesses,
Et le plaisir à la douleur.
Nous voyageons de fille en fille,
Nous butinons de coeurs en coeurs,
A tire d'ailes, dans chaque port,
A corps perdus dans chaque ville.
Notre vie c'est le vent du large,
L'odeur du pain, le goût du vin,
Le soleil pâle des matins,
Le soleil noir des soirs d'orage.
Le sourire d'une enfant sage,
La sieste dans le foin coupé,
L'amour fou au milieu des blés,
Et le vent frais sur le visage.
Nous voyageons de ville en ville,
Nos lendemains sont incertains,
Une blonde vous tend la main,
C'est à nouveau la vie facile.
Un jour ici, un jour ailleurs,
Notre vie comme un romance,
S'élance sur un air de chance,
Courant de bonheur en bonheur.
Préférant le joie au malheur,
L'intelligence à la bêtise,
A l'hypocrisie la franchise,
Aux gendarmes les gens de coeur.
Nous voyageons de fête en fête,
On nous désigne de la main,
On nous appelle les forains,
En vérité on est poètes.
Un jour sérieux, un jour rieurs,
Notre vie joue en alternance
La tragédie de l'existence
Et la comédie du bonheur.
Amis à la vie, à la mort,
Princes sans peur et sans reproche,
Chevaliers sans un sou en poche,
Par contre notre coeur est d'or.
Nous voyageons de ville en ville,
Du Val-de-Loire au bord du Rhin,
On nous appelle les forains,
La route est notre domicile.
Nous voyageons de ville en ville,
Du Val-de-Loire au bord du Rhin,
On nous appelle les forains,
La route est notre domicile !
Nous représentons des motos,
Des bicyclettes et des bateaux,
La route est notre domicile.
Un jour ici, un jour ailleurs,
Nous vivons libres et sans attache,
Lutins farfelus et potaches,
Courant de bonheur en bonheur.
Préférant au pire le meilleur,
La bonne humeur à la tristesse,
Les jolies filles aux laideronesses,
Et le plaisir à la douleur.
Nous voyageons de fille en fille,
Nous butinons de coeurs en coeurs,
A tire d'ailes, dans chaque port,
A corps perdus dans chaque ville.
Notre vie c'est le vent du large,
L'odeur du pain, le goût du vin,
Le soleil pâle des matins,
Le soleil noir des soirs d'orage.
Le sourire d'une enfant sage,
La sieste dans le foin coupé,
L'amour fou au milieu des blés,
Et le vent frais sur le visage.
Nous voyageons de ville en ville,
Nos lendemains sont incertains,
Une blonde vous tend la main,
C'est à nouveau la vie facile.
Un jour ici, un jour ailleurs,
Notre vie comme un romance,
S'élance sur un air de chance,
Courant de bonheur en bonheur.
Préférant le joie au malheur,
L'intelligence à la bêtise,
A l'hypocrisie la franchise,
Aux gendarmes les gens de coeur.
Nous voyageons de fête en fête,
On nous désigne de la main,
On nous appelle les forains,
En vérité on est poètes.
Un jour sérieux, un jour rieurs,
Notre vie joue en alternance
La tragédie de l'existence
Et la comédie du bonheur.
Amis à la vie, à la mort,
Princes sans peur et sans reproche,
Chevaliers sans un sou en poche,
Par contre notre coeur est d'or.
Nous voyageons de ville en ville,
Du Val-de-Loire au bord du Rhin,
On nous appelle les forains,
La route est notre domicile.
Nous voyageons de ville en ville,
Du Val-de-Loire au bord du Rhin,
On nous appelle les forains,
La route est notre domicile !