Parfois, je leve le nez de la page blanche ou s'écrasent
mes illusions
Comme des larmes de sang d'une blessure au rasoir des questions
Qui n'auront jamais, jamais de réponses
Et claquent la porte à mon trop plein d'émotion.
Et soudain, le ciel se dégage, sans dire pourquoi ni comment,
Et je me décolle de ma chaise comme on sort des sables mouvants,
Je suis le nouveau-né, sans innocence,
Et mes fenetres s'ouvrent aux grands sentiments.
Alors, je vais aimer les bruits des vies qui se cognent et qui s'emmelent,
Je vais me ramasser des gamelles, gamelles d'amour, a la pelle,
Toutes les tentations sont belles et ont un c**ot sensuel,
Si vivant, si mortel.
Ici-bas,
À mes peines , à mes joies
Ici-bas,
Le temps ne dure qu'une fois,
Tant mieux, tant pis, basta !
Tant que je suis au monde ici-bas.
Ici-bas,
À l'amour, à la mort,
Ici-bas,
À la vie qui va,
Quand j'aurais quitté ce monde,
Continuer sa ronde
Ici-bas.
C'est une tempete charnelle qui me chavire en rugissant,
Ce monde plein d'hommes et de femmes qui me rendent gourmand,
C'est des milliards de raisons rayonnantes
De savourer chaque fibre infime du temps.
Toutes ces passions dans les maisons, dans les rues et dans les champs,
Qui m'empoignent le regard, me malaxent à pleine dents,
Qui me dévorent, me digerent et me lancent
Sur la galaxie lactée des grands sentiments.
Dieu est parti en vacances en emportant les clés du ciel.
On peut se morfondre en silence ou s'échapper à tire d'aile,
À coups de pied, à coup de poings dans la gueule du vide éternel,
Révoltante étincelle.
REFRAIN
mes illusions
Comme des larmes de sang d'une blessure au rasoir des questions
Qui n'auront jamais, jamais de réponses
Et claquent la porte à mon trop plein d'émotion.
Et soudain, le ciel se dégage, sans dire pourquoi ni comment,
Et je me décolle de ma chaise comme on sort des sables mouvants,
Je suis le nouveau-né, sans innocence,
Et mes fenetres s'ouvrent aux grands sentiments.
Alors, je vais aimer les bruits des vies qui se cognent et qui s'emmelent,
Je vais me ramasser des gamelles, gamelles d'amour, a la pelle,
Toutes les tentations sont belles et ont un c**ot sensuel,
Si vivant, si mortel.
Ici-bas,
À mes peines , à mes joies
Ici-bas,
Le temps ne dure qu'une fois,
Tant mieux, tant pis, basta !
Tant que je suis au monde ici-bas.
Ici-bas,
À l'amour, à la mort,
Ici-bas,
À la vie qui va,
Quand j'aurais quitté ce monde,
Continuer sa ronde
Ici-bas.
C'est une tempete charnelle qui me chavire en rugissant,
Ce monde plein d'hommes et de femmes qui me rendent gourmand,
C'est des milliards de raisons rayonnantes
De savourer chaque fibre infime du temps.
Toutes ces passions dans les maisons, dans les rues et dans les champs,
Qui m'empoignent le regard, me malaxent à pleine dents,
Qui me dévorent, me digerent et me lancent
Sur la galaxie lactée des grands sentiments.
Dieu est parti en vacances en emportant les clés du ciel.
On peut se morfondre en silence ou s'échapper à tire d'aile,
À coups de pied, à coup de poings dans la gueule du vide éternel,
Révoltante étincelle.
REFRAIN