La ville a sommeil
Sous son grand soleil
Immobile
Et on est pareil
A la ville
Par les volets passent
Quelques rumeurs lasses
Et lointaines
Qui vont à voix basse
Et qui viennent.
Ce sentiment, le ressens-tu
Quand tous les sons, dirait-on, se sont tus
Dans les ruelles
Et dans les rues ?
Rappelle-toi
Une lie, un été
Les alizés, l'eau de jade
Une lie, un été
Le vent s'est arrêté
Avant la tornade
Cet air de rien te revient-il ?
Le temps n'est plus suspendu qu'à un
Si fin, si frêle
Et si fragile.
Rappelle-toi
Une ville endormie
Dans son ennui, ses arcades
Une ville, un printemps
Tout allait bien, pourtant
Avant la tornade
La ville a sommeil
Sous son grand soleil
Immobile
Et on est pareil
A la ville
Par les volets traînent
Des rumeurs lointaines
Un peu lasses
Qui vont et qui viennent
Et qui passent
Sous son grand soleil
Immobile
Et on est pareil
A la ville
Par les volets passent
Quelques rumeurs lasses
Et lointaines
Qui vont à voix basse
Et qui viennent.
Ce sentiment, le ressens-tu
Quand tous les sons, dirait-on, se sont tus
Dans les ruelles
Et dans les rues ?
Rappelle-toi
Une lie, un été
Les alizés, l'eau de jade
Une lie, un été
Le vent s'est arrêté
Avant la tornade
Cet air de rien te revient-il ?
Le temps n'est plus suspendu qu'à un
Si fin, si frêle
Et si fragile.
Rappelle-toi
Une ville endormie
Dans son ennui, ses arcades
Une ville, un printemps
Tout allait bien, pourtant
Avant la tornade
La ville a sommeil
Sous son grand soleil
Immobile
Et on est pareil
A la ville
Par les volets traînent
Des rumeurs lointaines
Un peu lasses
Qui vont et qui viennent
Et qui passent