Janvier à ma fenêtre,
je regarde la rue,
où sont plantés les êtres
un rayon de soleil serait pas superflu.
Au balcon de mon deux pièces,
je fume en hiver,
en crachant de bons vieux glaires
comme j'aurai craché le noir de ma nuit.
Comme j'aurai craché,
la haine ou l'amour
comme le fit ma mère en me cranchant moi.
Janvier à ma fenêtre,
à mes pieds se dégorge le monde,
je sais qu'en bas, au coin,
quelque chose m'attends ou bien quelqu'un.
Et les gens m'aiment parce que j'suis triste, alors, pourquoi ils veulent que j'change?
Et les gens m'aiment parce que j'suis seul,
et les gens m'aiment parce que j'ai mal,
et les gens m'aiment parce que je meurs à leur place en quelque sorte,
drôle d'histoire,
j'y comprends rien ...
Janvier à ma fenêtre,
je tire le rideau,
rien ne s'ra plus jamais beau.
Les gens qui vivent autour de moi
savent bien à quel point je t'aime,
ils ne voient pas bouger mes lèvres
mais ils savent qu'elles parlent de toi.
Les gens qui vivent autour de moi
ne me demandent plus à quoi je pense,
ils savent que je vis un monde de glace,
ils savent que leur sourire ne réchauffe que son porteur,
ils savent que jamais plus tu n'me tendras la main,
ils voudraient bien que je t'oublie,
que j'les aime autant qu'tu m'fais la gueule,
les gens qui m'aiment sont bien seuls.
Et moi j'suis bien tout seul,
avec tout ces gens qui m'aiment,
tout ces gens qui m'aiment ...
je regarde la rue,
où sont plantés les êtres
un rayon de soleil serait pas superflu.
Au balcon de mon deux pièces,
je fume en hiver,
en crachant de bons vieux glaires
comme j'aurai craché le noir de ma nuit.
Comme j'aurai craché,
la haine ou l'amour
comme le fit ma mère en me cranchant moi.
Janvier à ma fenêtre,
à mes pieds se dégorge le monde,
je sais qu'en bas, au coin,
quelque chose m'attends ou bien quelqu'un.
Et les gens m'aiment parce que j'suis triste, alors, pourquoi ils veulent que j'change?
Et les gens m'aiment parce que j'suis seul,
et les gens m'aiment parce que j'ai mal,
et les gens m'aiment parce que je meurs à leur place en quelque sorte,
drôle d'histoire,
j'y comprends rien ...
Janvier à ma fenêtre,
je tire le rideau,
rien ne s'ra plus jamais beau.
Les gens qui vivent autour de moi
savent bien à quel point je t'aime,
ils ne voient pas bouger mes lèvres
mais ils savent qu'elles parlent de toi.
Les gens qui vivent autour de moi
ne me demandent plus à quoi je pense,
ils savent que je vis un monde de glace,
ils savent que leur sourire ne réchauffe que son porteur,
ils savent que jamais plus tu n'me tendras la main,
ils voudraient bien que je t'oublie,
que j'les aime autant qu'tu m'fais la gueule,
les gens qui m'aiment sont bien seuls.
Et moi j'suis bien tout seul,
avec tout ces gens qui m'aiment,
tout ces gens qui m'aiment ...