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B.O. (Banlieue ouest) Lyrics

[b***a]

Je vais te dire, je suis pas une star. Pour mourir il faut qu'une balle ; détesté, pour me faire tuer il faut qu'une barre, même à crédit. Boom, le bruit de mon son. Cool que dans ma base, roule que des gros joints de case. On va tous revenir ici, bilaye, je vous l'avais dit que les vrais savent, Ousmane, HLM 3, je crois. Les colons nous l'ont mise profond, à l'envers on va leur faire, mate ici ce que les khos font. Du dégoût pour mes fils de Kédougou et Rufisque, c'est pour les rues de mon bled sur disque. 10 sur 10 mon pays, mon perso, et les toubabs veulent arracher le fusil de mon berceau. J'ai un pied dans la merde, un pied dans la mosquée ; bousille la rime au Uzi, 92i.
Refrain
B.O, Banlieue Ouest, negro. Des holsters avec des micros, tu crois que Paris c'est Sarajevo. Pourquoi ça gaze autant ? Chez nous y a pas l'OTAN, alors si y a la guerre, ça va durer longtemps. Je suis là pour représenter les gars qu'ont pas le temps de plaisanter : Ali, Brahms, Mala, Shepe, la marijuana. One five one, dingue est la dinde, kho, c'est du béton, c'est de la jungle.

[Ali]

Maintenant ils veulent nous stopper pour nos lyrics explicites, codés dans des raps illicites, stockés dans nos albums que récitent nos jeunes, c'est de ça qu'ils flippent : que nos messages passent et que leurs mensonges s'effacent. Place mes rêves, mes solutions, ma révolution, pas de trêve, chaque jour me lève avec la victoire pour résolution. A celui qui la donne et la reprend va toute ma dévotion, pas de doute. Naturel MC, me fie à mon instinct, à mon émotion. Dans un Etat où la justice manque d'équité, qu'ils retiennent que tout système a une faille, sang et chrysanthèmes, dans les J.T. les images défilent, apocalypse dans les villes. Y a pas que du callipso dans les îles. Crack inhalé jusqu'à nos allées, les virus s'abritent dans la chair des bêtes. L'esprit malin, dans la tête des hommes installé. 667, 92i, 45 kho.
[b***a]

Qui a dit que la rue s'est adoucie ? Ici les p*****s veulent du rap doux, t'auras que la boue qu'il y a sur mon doo-rag. Du rap avec mon double, mon quartier, mon département, 92 troublant, clan des man appartenant. Je double, on est venu récupérer notre dû, dans vos rues on va faire couler votre pue. Chaotique, des lyrics à la rythmique, le funky son qui met des front-kicks. Pour Oumar et le Dorse coincé au bloc. Trafic, la vie oblige. Dans les bacs, ma vie oblique tracée au bic, c'est ma nature. Tout niqué sans faire de rature, interdit aux bâtards, fait monter la température.

Refrain

[Ali]

On m'a dit : "oeil pour oeil, dent pour dent", j'ai répondu : "deuil pour deuil et sang pour sang, âme pour âme" ; mais j'ai puisé ma force dans le pardon. A.L.I., ainsi est ma vie, t'es des miens, en silence marchons. Ce que je détient t'appartiens sauf les erreurs, passons. Mon son la pression, mes textes l'avertissement. De ce monde, défie le mauvais oeil sans talisman, distant de tout ce qui pourrait pourrir mon existence. Mon combat, ma lutte, ma cause, ma résistance, près de ceux qui refusent l'oppression. De par ma parole diffuse ma vision, rimes sans poésie, rap, musique réelle comme les bavures et les expulsions. Ennemi public, dans la mire toujours la même silhouette, vengeance, ceux qui la souhaitent ne manquent pas. Attends-toi à plus d'un attentat, ici la France, loin des ambiances pétards-14 juillet. Quand c'est trop tard et qu'il y a du sang à essuyer c'est sur le miens que les médias focalisent. Apocalypse immédiat, ni basques, ni corses, ma clique revendique à visage découvert, microphones ouverts, et nos actions s'amorcent, féroces. C'est pour mes gens aux instincts de fauves, Lions de Judée et Blacks Panthers, faut que ça rugisse dans les cages, Mérogis et 92 Nanterre. A.L.I., b***a, Lunatic, Hauts de seine, on te saigne.
Refrain
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