(Ali)
Issu d'un peuple averti,
Prends le relais dans un monde perverti.
7 réparti
Parmi les cieux, 3 pour l'homme,
Soit la somme
Du corps, de l'esprit et de l'âme
La rue nous a été donnée pour domaine,
A chacun son langage propre, rares se comprennent.
Preuve de la malédiction descendue sur Babel
Chacun pour soi dans l'éphémère,
Et l'Éternel
Pour tous ceux qui ont foi
En sa bénédiction.
Nos récits trop souvent incompris
Non pas pour notre mauvaise diction.
Ceux dont les yeux n'ont vu de la vie
Que distraction
Diront que notre science est fiction,
Leur vision
Reste étroite
Comme le panorama d'un pénitent,
Aussi restreinte que la tolérance d'un extrême-droite militant.
La vérité reste la vérité, l'esclavage en Afrique a été cautionné par le Vatican,
Mais on reste pratiquants, délinquants
Et gens pieux se mêlent à nos rangs.
Issus d'un peuple averti
Prends le relais dans un monde où les pervertis
Oublient que l'air et l'eau plus que l'or sont précieux,
Croient avoir le contrôle de la Terre et des cieux,
Dans leur vanité,
Se prennent pour des divinités.
Ne voient-ils pas le nom de leur Seigneur calligraphié près de leurs lobes,
Juste de quoi méditer.
{Refrain:}
Avertis,
Prends le relais dans un monde perverti.
7 réparti
Parmi les cieux, 3 pour l'homme
Soit la somme
Du corps, de l'esprit et de l'âme.
Avertisseurs, avertis
Prends le relais dans un monde où les pervertis
Oublient que l'air plus que l'or est précieux
Croient avoir le contrôle de la terre et des cieux.
(b***a)
J'suis pas né dans l'ghetto
J'suis né à l'hosto
Loin des stups et des idées stupides, putain c'que j'suis devenu
Un crève l'oseille et l's*** adoucit l'choc,
Grosse envie d'chèques, un parasite en chute libre sans parachute
Ca commence à faire long, depuis qu'on est tout petit j'm'enlise
Et maintenant j'pleure des larmes alcoolisées
On coule, mais y'a pas d'bouées pour les babouins,
C'est la crise, la lésion, la légion, dans ma région
Une grain d'café, un gars est croque, y nous en faut peu
Un C.A.P puis vends d'la dope
Faut pas qu'la justice te foudroie
Fais ton chemin bien, qu'tu choisisses le mauvais ou l'droit
J'm'en fous moi, j'dis ça pour nous
Faut viser l'top avant l'fourneau ou l'fourgon
On en fait trop, dans n'importe quelle boîte on s'culbute,
Y'a plus qu'des putes, sont toutes quelconques et sucent n'importe quelle b***
J'avoue, sur les prières j'étais radin,
Faut qu'j'me rattrape et qu'j'défonce les portes du Paradis
Parc'qu'ici, les soucis sont fermes, y'a pas d'sursis
Les juges ont des cornes et le crime se vend en cornet.
{Refrain}
(Ali & b***a)
LUNATIC,
Avertisseurs
Tout comme mes prédécesseurs
J'porte le teint depuis la naissance et ce jusqu'au décès.
Jamais pressé,
Lâche un seul texte et laisse la population vexée.
Jalousie à l'excès,
Les langues de serpents se délient,
Ravale ton venin, nos destins
Tracés à c'qu'on dit
Dans chacune de nos paumes.
Ne pas quitter ce bas monde paumé,
Mais avec la foi c'est c'qu'on espère avoir tracé en fin d'ligne.
Pour le présent,
Nos psaumes récitées
Par nos mômes de cité à cité.
Ne vois-tu pas se succéder les signes
Des astres
Jusqu'à nos corps, mon bras, jambe,
Jambe, bras, tête
Légués
Par le plus Grand.
De passage sur cette sphère
Planète Terre,
Sers les rangs
Frère.
Issu de graine africaine,
Errant à travers un décor d'illusion, Eden
Est la destination.
Reprends mes repères
Dans une vallée parsemée de rouge, de noir et de vert.
{Refrain}
Issu d'un peuple averti,
Prends le relais dans un monde perverti.
7 réparti
Parmi les cieux, 3 pour l'homme,
Soit la somme
Du corps, de l'esprit et de l'âme
La rue nous a été donnée pour domaine,
A chacun son langage propre, rares se comprennent.
Preuve de la malédiction descendue sur Babel
Chacun pour soi dans l'éphémère,
Et l'Éternel
Pour tous ceux qui ont foi
En sa bénédiction.
Nos récits trop souvent incompris
Non pas pour notre mauvaise diction.
Ceux dont les yeux n'ont vu de la vie
Que distraction
Diront que notre science est fiction,
Leur vision
Reste étroite
Comme le panorama d'un pénitent,
Aussi restreinte que la tolérance d'un extrême-droite militant.
La vérité reste la vérité, l'esclavage en Afrique a été cautionné par le Vatican,
Mais on reste pratiquants, délinquants
Et gens pieux se mêlent à nos rangs.
Issus d'un peuple averti
Prends le relais dans un monde où les pervertis
Oublient que l'air et l'eau plus que l'or sont précieux,
Croient avoir le contrôle de la Terre et des cieux,
Dans leur vanité,
Se prennent pour des divinités.
Ne voient-ils pas le nom de leur Seigneur calligraphié près de leurs lobes,
Juste de quoi méditer.
{Refrain:}
Avertis,
Prends le relais dans un monde perverti.
7 réparti
Parmi les cieux, 3 pour l'homme
Soit la somme
Du corps, de l'esprit et de l'âme.
Avertisseurs, avertis
Prends le relais dans un monde où les pervertis
Oublient que l'air plus que l'or est précieux
Croient avoir le contrôle de la terre et des cieux.
(b***a)
J'suis pas né dans l'ghetto
J'suis né à l'hosto
Loin des stups et des idées stupides, putain c'que j'suis devenu
Un crève l'oseille et l's*** adoucit l'choc,
Grosse envie d'chèques, un parasite en chute libre sans parachute
Ca commence à faire long, depuis qu'on est tout petit j'm'enlise
Et maintenant j'pleure des larmes alcoolisées
On coule, mais y'a pas d'bouées pour les babouins,
C'est la crise, la lésion, la légion, dans ma région
Une grain d'café, un gars est croque, y nous en faut peu
Un C.A.P puis vends d'la dope
Faut pas qu'la justice te foudroie
Fais ton chemin bien, qu'tu choisisses le mauvais ou l'droit
J'm'en fous moi, j'dis ça pour nous
Faut viser l'top avant l'fourneau ou l'fourgon
On en fait trop, dans n'importe quelle boîte on s'culbute,
Y'a plus qu'des putes, sont toutes quelconques et sucent n'importe quelle b***
J'avoue, sur les prières j'étais radin,
Faut qu'j'me rattrape et qu'j'défonce les portes du Paradis
Parc'qu'ici, les soucis sont fermes, y'a pas d'sursis
Les juges ont des cornes et le crime se vend en cornet.
{Refrain}
(Ali & b***a)
LUNATIC,
Avertisseurs
Tout comme mes prédécesseurs
J'porte le teint depuis la naissance et ce jusqu'au décès.
Jamais pressé,
Lâche un seul texte et laisse la population vexée.
Jalousie à l'excès,
Les langues de serpents se délient,
Ravale ton venin, nos destins
Tracés à c'qu'on dit
Dans chacune de nos paumes.
Ne pas quitter ce bas monde paumé,
Mais avec la foi c'est c'qu'on espère avoir tracé en fin d'ligne.
Pour le présent,
Nos psaumes récitées
Par nos mômes de cité à cité.
Ne vois-tu pas se succéder les signes
Des astres
Jusqu'à nos corps, mon bras, jambe,
Jambe, bras, tête
Légués
Par le plus Grand.
De passage sur cette sphère
Planète Terre,
Sers les rangs
Frère.
Issu de graine africaine,
Errant à travers un décor d'illusion, Eden
Est la destination.
Reprends mes repères
Dans une vallée parsemée de rouge, de noir et de vert.
{Refrain}