On aura tout entendu, on aura tout vu et pourtant rien compris. On aura tout avalé tout cru, tout
recraché et toujours rien appris. Alors ça dérouille, ça déraille, ça matraque, ça mitraille et ça fait
toujours
mal. Ça tiraille vers le bas, ça rentre dans le tas, ça fait pas dans le détail. Dieu merci nous
sommes
civilisés, où l'on passe rien ne repousse après. Évitons la pitié, c'est cruel et concret la jungle
organisée. Sans tarder, choisir vite, devenir le venin ou se laisser manger. Tous en avant pour la
fuite!
depuis le temps qu'on répète qu'on ne peut rien y changer. Mais moi je n'y peux rien, je ne suis
qu'un être humain, victime de mon destin, un être humain qui dérouille, qui déraille, qui
matraque,
qui mitraille, qui fait si bien le mal, qui tiraille vers le bas, qui rentre dans le tas, qui fait pas dans
le
détail. À quoi peuvent rêver les hommes quand ils ne croient plus en rien. Sous la pensée
uniforme,
la lumière passe de moins en moins. À quoi peuvent rêver les hommes quand plus rien ne les
retient, s'ils prennent plus qu'on leur donne, aussitôt, coupez leur la main. Facile à dire, pour ne
rien faire, on est tous les mêmes. De pires en pires, pas de mystère, on est tous les mêmes. On
aura
tout entendu, on aura tout vu, mais on n'a rien compris. On aura tout avalé tout cru, tout recraché
pour n'avoir rien appris. Au point où l'on arrive, quelle autre alternative, à part tout faire péter ?
Souviens-toi liberté, tu vivais dans les livres, raté, on est passés à côté.
recraché et toujours rien appris. Alors ça dérouille, ça déraille, ça matraque, ça mitraille et ça fait
toujours
mal. Ça tiraille vers le bas, ça rentre dans le tas, ça fait pas dans le détail. Dieu merci nous
sommes
civilisés, où l'on passe rien ne repousse après. Évitons la pitié, c'est cruel et concret la jungle
organisée. Sans tarder, choisir vite, devenir le venin ou se laisser manger. Tous en avant pour la
fuite!
depuis le temps qu'on répète qu'on ne peut rien y changer. Mais moi je n'y peux rien, je ne suis
qu'un être humain, victime de mon destin, un être humain qui dérouille, qui déraille, qui
matraque,
qui mitraille, qui fait si bien le mal, qui tiraille vers le bas, qui rentre dans le tas, qui fait pas dans
le
détail. À quoi peuvent rêver les hommes quand ils ne croient plus en rien. Sous la pensée
uniforme,
la lumière passe de moins en moins. À quoi peuvent rêver les hommes quand plus rien ne les
retient, s'ils prennent plus qu'on leur donne, aussitôt, coupez leur la main. Facile à dire, pour ne
rien faire, on est tous les mêmes. De pires en pires, pas de mystère, on est tous les mêmes. On
aura
tout entendu, on aura tout vu, mais on n'a rien compris. On aura tout avalé tout cru, tout recraché
pour n'avoir rien appris. Au point où l'on arrive, quelle autre alternative, à part tout faire péter ?
Souviens-toi liberté, tu vivais dans les livres, raté, on est passés à côté.