Notre futur a commencé, il y a bien longtemps, dans un cri de vengeance, la chair, le sang nous éblouit quand il se repend. Il laisse un goût de mort posé sur la langue.
Voilà le mensonge, la folie qui nous sangle à la peur du vide. Au bord des falaises, aligné par le vertige est venu germer le malaise, nous envahit se fige. Nos jugements nous disent coupables, nous affligent. On sait au fond qu'on a raté quelque chose, perdu la beauté, la vie dont on dispose dans la peur du vide.
Restez bien accrochés à tout ce qui nous tient, pour que toujours aujourd'hui ressemble à demain. Demeurez immobiles et donnez-vous la main. Jamais un pas de trop vers l'inconnu, limitons-nous a ce qu'on â vécu dans la phobie qui nous freine, nous retient, nous obsède. La peur du vide contient et devient tout ce qu'on lui cède. Est-il possible que l'on aille tomber plus bas encore, si la foi ancrée au fond des failles n'est plus d'aucun ressort ? Au ne passerelle, aucun passage, aucun guide ne traversera jusqu'à l'autre rive devant la peur du vide.
Voilà le mensonge, la folie qui nous sangle à la peur du vide. Au bord des falaises, aligné par le vertige est venu germer le malaise, nous envahit se fige. Nos jugements nous disent coupables, nous affligent. On sait au fond qu'on a raté quelque chose, perdu la beauté, la vie dont on dispose dans la peur du vide.
Restez bien accrochés à tout ce qui nous tient, pour que toujours aujourd'hui ressemble à demain. Demeurez immobiles et donnez-vous la main. Jamais un pas de trop vers l'inconnu, limitons-nous a ce qu'on â vécu dans la phobie qui nous freine, nous retient, nous obsède. La peur du vide contient et devient tout ce qu'on lui cède. Est-il possible que l'on aille tomber plus bas encore, si la foi ancrée au fond des failles n'est plus d'aucun ressort ? Au ne passerelle, aucun passage, aucun guide ne traversera jusqu'à l'autre rive devant la peur du vide.