Les rues sont tranquilles en ce coin de la terre
à cette heure de la nuit ce n'est pas un mystère
ce n'est pas si souvent qu'on apprend à flotter
à glisser dans le vent et à déambuler
Les silhouettes se frôlent, en silence elles se glissent
se dévêtissent un peu quand il faut se montrer
se peignent un peu les cils, doucement elles s'immiscent
dans ce faux quotidien et dans notre soirée
Les bras un peu ballants, j'en oublie ma réplique
j'en oublie qu'à tout jeu une règle s'applique
alors très lentement je me tourne de coté
je regarde ma main, la tête un peu baissée
Je parle à mon voisin, cet ami de toujours
de ce faux lendemain qu'on voudrait posséder
de ces oiseaux de nuit qui hantent les coulisses
de cette comédie qu'on fait de nos journées
D'ailleurs je parle à peine, réellement je murmure
je retiens tous les mots qui font que l'histoire dure
tous les visages vus au gré de la soirée
je les retiens à peine le temps de les aimer...
à cette heure de la nuit ce n'est pas un mystère
ce n'est pas si souvent qu'on apprend à flotter
à glisser dans le vent et à déambuler
Les silhouettes se frôlent, en silence elles se glissent
se dévêtissent un peu quand il faut se montrer
se peignent un peu les cils, doucement elles s'immiscent
dans ce faux quotidien et dans notre soirée
Les bras un peu ballants, j'en oublie ma réplique
j'en oublie qu'à tout jeu une règle s'applique
alors très lentement je me tourne de coté
je regarde ma main, la tête un peu baissée
Je parle à mon voisin, cet ami de toujours
de ce faux lendemain qu'on voudrait posséder
de ces oiseaux de nuit qui hantent les coulisses
de cette comédie qu'on fait de nos journées
D'ailleurs je parle à peine, réellement je murmure
je retiens tous les mots qui font que l'histoire dure
tous les visages vus au gré de la soirée
je les retiens à peine le temps de les aimer...