Une tranche de vie classique
C'est celle que l'on passe au boulot
A s'emmerder huit heures par jour
Pour remplir le frigo
Et comme tous les matins
Pointer et saluer ton patron
C' t'enfoiré d'tête de con
Qui t'impose ses conditions
Il utilise la misère
Pour cautionner le précaire
Il utilise la galère
Pour te laisser dans la merde
A quand l'échafaud
Pour tous les capitalaux
A quand la pendaison
Pour les patrons
Une vie entière
A nous trainer dans la merde
Ça n'leur procure même pas
D'trouble du sommeil
J'ai beau m'creuser la tête
J'ai beau chercher l'explication
J'vois pas pourquoi pour s'en sortir
Il faut baisser son pantalon
Peut-être y'a une raison
Et p't-être aussi que j'suis trop con
En tout cas ce n'est pas demain la veille
Qu'on m'enverra dans le troupeau
A bouffer du gazon
Moi je préfère la mauvaise herbe
Au parfum de l'usine
Je préfère celui de mon herbe
T'y passe quarante-deux ans
Voir plus si t'as trainé en chemin
Parait qu'on profite mieux d'la vie
L'déambulateur dans les mains
T'y laisse ta santé
Ton temps et ton intelligence
Y'a ceux qui font carrière
Ceux qui n'en n'avaient pas d'avance
Mais non je déconne
Bien sûre il n'y a pas que des golios
Et puis après tout
Il faut bien remplir son frigo
C'est celle que l'on passe au boulot
A s'emmerder huit heures par jour
Pour remplir le frigo
Et comme tous les matins
Pointer et saluer ton patron
C' t'enfoiré d'tête de con
Qui t'impose ses conditions
Il utilise la misère
Pour cautionner le précaire
Il utilise la galère
Pour te laisser dans la merde
A quand l'échafaud
Pour tous les capitalaux
A quand la pendaison
Pour les patrons
Une vie entière
A nous trainer dans la merde
Ça n'leur procure même pas
D'trouble du sommeil
J'ai beau m'creuser la tête
J'ai beau chercher l'explication
J'vois pas pourquoi pour s'en sortir
Il faut baisser son pantalon
Peut-être y'a une raison
Et p't-être aussi que j'suis trop con
En tout cas ce n'est pas demain la veille
Qu'on m'enverra dans le troupeau
A bouffer du gazon
Moi je préfère la mauvaise herbe
Au parfum de l'usine
Je préfère celui de mon herbe
T'y passe quarante-deux ans
Voir plus si t'as trainé en chemin
Parait qu'on profite mieux d'la vie
L'déambulateur dans les mains
T'y laisse ta santé
Ton temps et ton intelligence
Y'a ceux qui font carrière
Ceux qui n'en n'avaient pas d'avance
Mais non je déconne
Bien sûre il n'y a pas que des golios
Et puis après tout
Il faut bien remplir son frigo