C'est dans les vignes que je suis né, sous un cep de cabernet ,
Ma mère qui ne m'attendait pas, s'est allongé pour mettre bas,
Mon père, en fier vigneron, au sécateur, coupa le cordon,
C'est dans la hotte d'un vendangeur que j'ai passé mes premières heures.
En attendant de prendre le sein, y m'avant donné d'ô raisin,
Et comme le vin c'est du bon sang, y m'avant baptisé Vincent,
J'avais à peine l'âge de cinq ans quand j'ai fait mes premières vendanges,
C'est dans les vignes que j'ai passé les plus belles années de mon enfance.
J'ai appris à aimer la vigne, tous les cépages, les rouges, les blancs,
Et je suis toujours resté digne de l'héritage de mes parents.
C'est dans les vignes que j'ai trouvé ma femme en train de vendanger,
C'est dans les vignes que j'avons fait tous nos drôles quand ô nous prenait.
C'est ainsi que j'ai passé ma vie à faire du vin et de l'eau de vie,
A renifler le c** des barriques, à dormir près des alambics,
A tailler, à tirer les bois, qu'ô mouille, qu'ô vente ou qu'ô fasse froid,
A jharper du matin au soir, entre les fûts et le vieux pressoir.
Quand je pourrais plus chausser ma vigne, quand je pourrais plus courber l'échine,
Quand je pourrais plus porter de baquets, quand je pourrais plus vendanger,
Avec des douelles de barriques, les drôles m'installeront une boutique,
Et je vendrais aux baignassout's, du pineau au bord de la route.
Quand j'aurais bu mon dernier verre, quand je serais plus bon à rien faire,
Je me traînerais sur la colline, j'irais m'allonger dans ma vigne,
Sous le cep de cabernet, ce vieux souchot où je suis né,
Je ferais de l'engrais à ma vigne, à ma vigne qui m'a tout donné,
Je ferais de l'engrais à ma vigne, à ma vigne qui m'a tout donné.
Ma mère qui ne m'attendait pas, s'est allongé pour mettre bas,
Mon père, en fier vigneron, au sécateur, coupa le cordon,
C'est dans la hotte d'un vendangeur que j'ai passé mes premières heures.
En attendant de prendre le sein, y m'avant donné d'ô raisin,
Et comme le vin c'est du bon sang, y m'avant baptisé Vincent,
J'avais à peine l'âge de cinq ans quand j'ai fait mes premières vendanges,
C'est dans les vignes que j'ai passé les plus belles années de mon enfance.
J'ai appris à aimer la vigne, tous les cépages, les rouges, les blancs,
Et je suis toujours resté digne de l'héritage de mes parents.
C'est dans les vignes que j'ai trouvé ma femme en train de vendanger,
C'est dans les vignes que j'avons fait tous nos drôles quand ô nous prenait.
C'est ainsi que j'ai passé ma vie à faire du vin et de l'eau de vie,
A renifler le c** des barriques, à dormir près des alambics,
A tailler, à tirer les bois, qu'ô mouille, qu'ô vente ou qu'ô fasse froid,
A jharper du matin au soir, entre les fûts et le vieux pressoir.
Quand je pourrais plus chausser ma vigne, quand je pourrais plus courber l'échine,
Quand je pourrais plus porter de baquets, quand je pourrais plus vendanger,
Avec des douelles de barriques, les drôles m'installeront une boutique,
Et je vendrais aux baignassout's, du pineau au bord de la route.
Quand j'aurais bu mon dernier verre, quand je serais plus bon à rien faire,
Je me traînerais sur la colline, j'irais m'allonger dans ma vigne,
Sous le cep de cabernet, ce vieux souchot où je suis né,
Je ferais de l'engrais à ma vigne, à ma vigne qui m'a tout donné,
Je ferais de l'engrais à ma vigne, à ma vigne qui m'a tout donné.