Quand la peine bat sur ta porte close,
Donne-lui du feu pour l'amour de Dieu!
Si ta flamme est morte et que tout repose,
Elle s'en ira je n'ai pas fait mieux.
Si ta flamme est morte et que tout repose,
Elle s'en ira je n'ai pas fait mieux.
Les fleurs de ma vie étaient roses blanches...
Je les ai données à tous mes amis
Pour les effeuiller entre quatre planches:
J'aurais bien mieux fait d'en fleurir ma vie.
Pour les effeuiller entre quatre planches:
J'aurais bien mieux fait d'en fleurir ma vie.
J'avais des habits taillés aux nuages,
J'avais des cheveux comme des drapeaux,
Et flottait au vent ma crinière sage;
Lors j'ai tout perdu, restait que la peau.
Et flottait au vent ma crinière sage;
Lors j'ai tout perdu, restait que la peau.
Je m'en suis allé sous dix pieds d'argile.
Coincé nez-à-nez par un ciel de bois.
Et disant mes vers à mes vers docile,
Qui m'auront rimé autrement que moi,
Et disant mes vers à mes vers docile,
Qui m'auront rimé autrement que moi,
Quand la peine bat sur ta porte close,
Donne-lui du feu pour l'amour de Dieu!
Et s'embrasera la dernière rose
Que j'irai cueillir entre deux adieux.
Et s'embrasera la dernière rose
Que j'irai cueillir entre deux adieux.
Donne-lui du feu pour l'amour de Dieu!
Si ta flamme est morte et que tout repose,
Elle s'en ira je n'ai pas fait mieux.
Si ta flamme est morte et que tout repose,
Elle s'en ira je n'ai pas fait mieux.
Les fleurs de ma vie étaient roses blanches...
Je les ai données à tous mes amis
Pour les effeuiller entre quatre planches:
J'aurais bien mieux fait d'en fleurir ma vie.
Pour les effeuiller entre quatre planches:
J'aurais bien mieux fait d'en fleurir ma vie.
J'avais des habits taillés aux nuages,
J'avais des cheveux comme des drapeaux,
Et flottait au vent ma crinière sage;
Lors j'ai tout perdu, restait que la peau.
Et flottait au vent ma crinière sage;
Lors j'ai tout perdu, restait que la peau.
Je m'en suis allé sous dix pieds d'argile.
Coincé nez-à-nez par un ciel de bois.
Et disant mes vers à mes vers docile,
Qui m'auront rimé autrement que moi,
Et disant mes vers à mes vers docile,
Qui m'auront rimé autrement que moi,
Quand la peine bat sur ta porte close,
Donne-lui du feu pour l'amour de Dieu!
Et s'embrasera la dernière rose
Que j'irai cueillir entre deux adieux.
Et s'embrasera la dernière rose
Que j'irai cueillir entre deux adieux.