[Philippe]
J'ai du sang dans mes larmes et j'arrête pas de chialer, faut que j'évacue comme une diarrhée. Je sais pas si tu comprends que je me soulage, fou de rage, j'ai des pages et des pages pleines d'insultes, lâche la bête et elle te fait un carnage. Réservé aux adultes, je suis un moteur poussé à la rupture, avec tellement de chevaux sous le capot pour pas qu'on me capture, pur produit de ta banlieue, là où au carrefour de la vie j'aurais grillé les feux. Et "au feu les pompiers" quand les véhicules brûlent, aux pieds des bâtiments, que des "virgules" autour de pit-bulls. Circule si t'as rien à foutre dans le coin, soit t'achètes, soit tu vends, soit tu paies ton joint. D'un côté c'est les bénefs, de l'autre les TIG ou la taule pour quelques piges, dans ces villes-dortoirs cœur du litige, où on est tiré du sommeil par la faim. Comment veux-tu qu'on ne pense pas qu'à l'oseille à la fin ? Putain, j'a**iste aux combats de coqs qui troquent leur bec pour un "brolic", tous au chômage chronique, tous malades parce que par la racine la fleur pue, alors on se soigne à la médecine douce et à l'herbe pure.
Peux-tu entendre le silence de ma rue ?
Proche de la fin, j'ai bientôt noirci mes feuilles blanches et vu que le fruit se décompose, faut que je m'accroche à la branche, pas à ta blanche poudre ; tu serais content de voir mes cellules se parfumer à la soude ou mon cerveau dans un dé à coudre. Tout pour me dissoudre, putain de trottoir, jamais trop tard pour trouver de l'alcool dans ce dépotoir. Faut croire que le poison se plait dans nos quartiers vu que c'est le seul à pouvoir circuler sans papiers. Et quand c'est pas derrière les barreaux, c'est des gosses à l'hosto, à police musclée correspond contrôle costaud. Hostile parce que jamais tranquille puisqu'ils nous veulent morts ou entièrement dociles. "Un pour tous, tous pourri", c'est leur nouvelle devise donc t'étonnes pas si personne te sourit. Incompatible avec tes lois comme tes règlements, comme ces p*****s de décrets que j'arrose d'excréments, extrêmement dur dans mes textes comme sur le pavé, s'ils savaient ce que je ferais si j'étais pété de thunes. Quand j'ai la plume gavée, faut surtout pas que tu me pousses, avec cette rancune née sur le bitume, je les encule tous.
Peux-tu entendre le silence de ma rue ?
J'ai du sang dans mes larmes et j'arrête pas de chialer, faut que j'évacue comme une diarrhée. Je sais pas si tu comprends que je me soulage, fou de rage, j'ai des pages et des pages pleines d'insultes, lâche la bête et elle te fait un carnage. Réservé aux adultes, je suis un moteur poussé à la rupture, avec tellement de chevaux sous le capot pour pas qu'on me capture, pur produit de ta banlieue, là où au carrefour de la vie j'aurais grillé les feux. Et "au feu les pompiers" quand les véhicules brûlent, aux pieds des bâtiments, que des "virgules" autour de pit-bulls. Circule si t'as rien à foutre dans le coin, soit t'achètes, soit tu vends, soit tu paies ton joint. D'un côté c'est les bénefs, de l'autre les TIG ou la taule pour quelques piges, dans ces villes-dortoirs cœur du litige, où on est tiré du sommeil par la faim. Comment veux-tu qu'on ne pense pas qu'à l'oseille à la fin ? Putain, j'a**iste aux combats de coqs qui troquent leur bec pour un "brolic", tous au chômage chronique, tous malades parce que par la racine la fleur pue, alors on se soigne à la médecine douce et à l'herbe pure.
Peux-tu entendre le silence de ma rue ?
Proche de la fin, j'ai bientôt noirci mes feuilles blanches et vu que le fruit se décompose, faut que je m'accroche à la branche, pas à ta blanche poudre ; tu serais content de voir mes cellules se parfumer à la soude ou mon cerveau dans un dé à coudre. Tout pour me dissoudre, putain de trottoir, jamais trop tard pour trouver de l'alcool dans ce dépotoir. Faut croire que le poison se plait dans nos quartiers vu que c'est le seul à pouvoir circuler sans papiers. Et quand c'est pas derrière les barreaux, c'est des gosses à l'hosto, à police musclée correspond contrôle costaud. Hostile parce que jamais tranquille puisqu'ils nous veulent morts ou entièrement dociles. "Un pour tous, tous pourri", c'est leur nouvelle devise donc t'étonnes pas si personne te sourit. Incompatible avec tes lois comme tes règlements, comme ces p*****s de décrets que j'arrose d'excréments, extrêmement dur dans mes textes comme sur le pavé, s'ils savaient ce que je ferais si j'étais pété de thunes. Quand j'ai la plume gavée, faut surtout pas que tu me pousses, avec cette rancune née sur le bitume, je les encule tous.
Peux-tu entendre le silence de ma rue ?