Mille et une fois j'ai usé de mon imagination
À l'abandon, porté en moi toutes les bonnes intentions
M'évader de ce piège qu'on appelle cité
J'ai pris la clé des champs car le bonheur est dans le pré
Pressée, stressée par le temps qui fuit
Consciente que moi aussi je finirai dans l'oubli
Inerte et seule certes j'irai à la découverte
De ces vertes prairies, espérance infinie
Finaliste du tournoi existentiel, je suis celle
Bien réelle ici bas prise entre quatre parois
Je n'y crois pas, le peuple aboit sans mordre
Comme Mao se remettra le chaos à l'ordre
Y'a des jours où plus j'avance dans cette brousse urbaine
Plus j'éprouve un malaise, incertaine, je recule
Prends le temps de souffler afin de ne pas basculer
J'avoue parfois j'aimerais mieux tomber, m'enliser, m'enfouir
Dans les sables mouvants de mon inconscient
M'échapper un instant de mes peurs de ne pas être à la hauteur
Pour esquiver la matérialité à laquelle tous les jours je suis
Confrontée
Refrain
Lay back, be chilling for a while
Run away in a dream and I'll be playing for a while
Lay back, be chilling for a while
Run away in a dream and I'll be coming back in style
J'exprime tout simplement ce que je ressens
Prédomine quotidiennement la morosité
Déguisée sous forme de morphine, entêtée
Je n'ai pas arrêté de croire en cette cité qui
Pas simple d'esprit risque tout pour l'harmonie
À l'unisson, confirme sans frimes ses convictions
C'est le château fort de mon réconfort, le trésor
Introuvé, l'aurore de mes rêves inachevées
Dès mon réveil l'oreiller me rappelle le duel désabusé
Je prolonge dans mon sommeil, surveille mes arrières
Sans être arriérée, libérée enfin, en vain de ces comédiens
Qui jouent le grand jeu pourquoi ? Pour un bout de pain
Personnellement, je croise les doigts, touche du bois
Préférant vivre pleinement le moment présent
Ne pas penser à demain pour mieux aller de l'avant
Refrain
J'ai sauvé ma peau toujours en un seul morceau
Vrai ou faux, il faut battre le fer quand il est chaud car,
J'aborde là un thème, t'aime, idem à tout problème, même
Si le système dégaine, freine, reviens sur la terre ferme
Détourner tout soupçon, l'abdication n'est pas ma façon d'agir
Les incrédules n'auront qu'à partir, plier bagage
J'ai trouvé une cité qui reflète mon image
Mon choix est fait, mon parcours concret
Tel un mirage, je suis peut-être en train de rêver
Mais tout serait plus simple dans la simple cité
Blow ! Blasée par la complexité, blindée contre les blessures
Mes rimes durent, restent à l'état pur
Peut-être perçue un peu paranoïaque
Accrocs de mes rêves de la réalité je décape
Autrement, je devrais m'efforcer comme une forcenée
Gagner ma vie pour finir comment ? Stressée !
À l'abandon, porté en moi toutes les bonnes intentions
M'évader de ce piège qu'on appelle cité
J'ai pris la clé des champs car le bonheur est dans le pré
Pressée, stressée par le temps qui fuit
Consciente que moi aussi je finirai dans l'oubli
Inerte et seule certes j'irai à la découverte
De ces vertes prairies, espérance infinie
Finaliste du tournoi existentiel, je suis celle
Bien réelle ici bas prise entre quatre parois
Je n'y crois pas, le peuple aboit sans mordre
Comme Mao se remettra le chaos à l'ordre
Y'a des jours où plus j'avance dans cette brousse urbaine
Plus j'éprouve un malaise, incertaine, je recule
Prends le temps de souffler afin de ne pas basculer
J'avoue parfois j'aimerais mieux tomber, m'enliser, m'enfouir
Dans les sables mouvants de mon inconscient
M'échapper un instant de mes peurs de ne pas être à la hauteur
Pour esquiver la matérialité à laquelle tous les jours je suis
Confrontée
Refrain
Lay back, be chilling for a while
Run away in a dream and I'll be playing for a while
Lay back, be chilling for a while
Run away in a dream and I'll be coming back in style
J'exprime tout simplement ce que je ressens
Prédomine quotidiennement la morosité
Déguisée sous forme de morphine, entêtée
Je n'ai pas arrêté de croire en cette cité qui
Pas simple d'esprit risque tout pour l'harmonie
À l'unisson, confirme sans frimes ses convictions
C'est le château fort de mon réconfort, le trésor
Introuvé, l'aurore de mes rêves inachevées
Dès mon réveil l'oreiller me rappelle le duel désabusé
Je prolonge dans mon sommeil, surveille mes arrières
Sans être arriérée, libérée enfin, en vain de ces comédiens
Qui jouent le grand jeu pourquoi ? Pour un bout de pain
Personnellement, je croise les doigts, touche du bois
Préférant vivre pleinement le moment présent
Ne pas penser à demain pour mieux aller de l'avant
Refrain
J'ai sauvé ma peau toujours en un seul morceau
Vrai ou faux, il faut battre le fer quand il est chaud car,
J'aborde là un thème, t'aime, idem à tout problème, même
Si le système dégaine, freine, reviens sur la terre ferme
Détourner tout soupçon, l'abdication n'est pas ma façon d'agir
Les incrédules n'auront qu'à partir, plier bagage
J'ai trouvé une cité qui reflète mon image
Mon choix est fait, mon parcours concret
Tel un mirage, je suis peut-être en train de rêver
Mais tout serait plus simple dans la simple cité
Blow ! Blasée par la complexité, blindée contre les blessures
Mes rimes durent, restent à l'état pur
Peut-être perçue un peu paranoïaque
Accrocs de mes rêves de la réalité je décape
Autrement, je devrais m'efforcer comme une forcenée
Gagner ma vie pour finir comment ? Stressée !