Les mains devant les yeux et le souffle coupé
Je compte les secondes enfiévrées de bonheur
Où nous serions à deux doigts de nous embrasser
Comme au début du monde, pendant des jours, des heures
Mais mon coeur est trop bête et ma gorge serrée
Ravale par avance les innombrables mots
Les amours les tempêtes dans mon âme de grenier
Où viennent en silence mourir les oiseaux
Désolée mon amour j'ai la bouche bien cousue
De ces fils barbelés en forme de motus
Où s'accrochent tour à tour mes idéaux perdus
Ces mensonges emboités comme des poupées Russes
Plus je tire d'un côté plus ma langue se déchire
Je finirais un jour par la mettre en lambeaux
S'il fallait expirer tout ce que tu m'inspires
Il faudrait des vautours pour manger tous mes mots
J'imagine bien la fin
Une histoire sans paroles
Dans mon faible intérieur je l'ai déjà rêvé
Tu poserais ta main sur mon coeur qui s'affole
Tu lirais mon bonheur sur mes lèvres enlarmées
Et le verbe dans ma tête libéré à tout vent
Sifflerait d'amertume aux frontières de ma peau
Mes amours muettes me crèveraient les tympans
Comme un loup sous la lune hurlant sur mon tombeau
Faites alors mon Dieu que du fond de mon coeur
Jaillisse le si peu que j'avais de bonheur
Et que mon crâne fendu vomisse les corbeaux
Dont les langues pendues retenaient tous mes mots
Je compte les secondes enfiévrées de bonheur
Où nous serions à deux doigts de nous embrasser
Comme au début du monde, pendant des jours, des heures
Mais mon coeur est trop bête et ma gorge serrée
Ravale par avance les innombrables mots
Les amours les tempêtes dans mon âme de grenier
Où viennent en silence mourir les oiseaux
Désolée mon amour j'ai la bouche bien cousue
De ces fils barbelés en forme de motus
Où s'accrochent tour à tour mes idéaux perdus
Ces mensonges emboités comme des poupées Russes
Plus je tire d'un côté plus ma langue se déchire
Je finirais un jour par la mettre en lambeaux
S'il fallait expirer tout ce que tu m'inspires
Il faudrait des vautours pour manger tous mes mots
J'imagine bien la fin
Une histoire sans paroles
Dans mon faible intérieur je l'ai déjà rêvé
Tu poserais ta main sur mon coeur qui s'affole
Tu lirais mon bonheur sur mes lèvres enlarmées
Et le verbe dans ma tête libéré à tout vent
Sifflerait d'amertume aux frontières de ma peau
Mes amours muettes me crèveraient les tympans
Comme un loup sous la lune hurlant sur mon tombeau
Faites alors mon Dieu que du fond de mon coeur
Jaillisse le si peu que j'avais de bonheur
Et que mon crâne fendu vomisse les corbeaux
Dont les langues pendues retenaient tous mes mots