Elle gronde, grogne, elle est prête à se répandre,
À fracasser le silence, elle sait comment se faire entendre,
Elle me transit d'effroi, très vite, je ne sens plus mes membres,
Je tremble, confus, impossible de me détendre.
Je m'abandonne dans les méandres de ses reflux,
Je ne suis plus que l'ombre de moi-même depuis notre entrevue,
Je ne connaitrai le repos qu'une fois son appét** repus,
Enfin, je cherche le replis mais je n'essuie que des refus.
À chaque fois qu'elle revient, c'est pour faire pencher la balance,
Quand plus rien ne me retiens,
Quand je subis son influence.
La science de la furie, l'art de la guerre,
Réveille tous mes démons si je l'écoute, si je coopère
Mais si je la contient, si je la domine,
Si j'en fait mon allier caché sous ma poitrine
C'est fou la force qui se dégage de ses remous.
Quand elle est légitime et que l'agneau défi le loup.
Et elle attend son heure, tapis au plus profond de mon âme,
Son visage se reflète dans chacune de mes larmes.
Elle se nourrit de peine, de stresse et de frustrations,
Elle coagule lentement sous mon crane jusqu'à l'irruption.
Elle me talonne, s'imprègne de tout ce qui l'environne,
C'est la patrone du côté sombre, jamais elle ne pardonne.
La mémoire pleine, elle aime le goût de la revanche,
Saisit reine de mes neurones si par malheur ma raison flanche.
Et plus je la refoule, plus je sens qu'elle devient folle,
Me triture l'encéphale pour enfin prendre la parole.
Et là, plus rien n'est drôle, non, plus rien ne parait frivole,
Elle ouvre la gueule et plus personne ne rigole.
Elle éclate au grand jour et donne le change de ses sévices,
Elle coupe court aux longs discours et tord le coup de l'injustice.
C'est la bête noire qui veut la tête du tortionnaire
Ce plat qui se mange froid, cette hache que je déterre.
À fracasser le silence, elle sait comment se faire entendre,
Elle me transit d'effroi, très vite, je ne sens plus mes membres,
Je tremble, confus, impossible de me détendre.
Je m'abandonne dans les méandres de ses reflux,
Je ne suis plus que l'ombre de moi-même depuis notre entrevue,
Je ne connaitrai le repos qu'une fois son appét** repus,
Enfin, je cherche le replis mais je n'essuie que des refus.
À chaque fois qu'elle revient, c'est pour faire pencher la balance,
Quand plus rien ne me retiens,
Quand je subis son influence.
La science de la furie, l'art de la guerre,
Réveille tous mes démons si je l'écoute, si je coopère
Mais si je la contient, si je la domine,
Si j'en fait mon allier caché sous ma poitrine
C'est fou la force qui se dégage de ses remous.
Quand elle est légitime et que l'agneau défi le loup.
Et elle attend son heure, tapis au plus profond de mon âme,
Son visage se reflète dans chacune de mes larmes.
Elle se nourrit de peine, de stresse et de frustrations,
Elle coagule lentement sous mon crane jusqu'à l'irruption.
Elle me talonne, s'imprègne de tout ce qui l'environne,
C'est la patrone du côté sombre, jamais elle ne pardonne.
La mémoire pleine, elle aime le goût de la revanche,
Saisit reine de mes neurones si par malheur ma raison flanche.
Et plus je la refoule, plus je sens qu'elle devient folle,
Me triture l'encéphale pour enfin prendre la parole.
Et là, plus rien n'est drôle, non, plus rien ne parait frivole,
Elle ouvre la gueule et plus personne ne rigole.
Elle éclate au grand jour et donne le change de ses sévices,
Elle coupe court aux longs discours et tord le coup de l'injustice.
C'est la bête noire qui veut la tête du tortionnaire
Ce plat qui se mange froid, cette hache que je déterre.