Paris, paix à la sensation qu'elle délivre. Paris.
Les voitures filent dans la brume, mes pensées s'embrouillent.
Mes pas s'effilent dans l'éc**e, l'œil prisonnier du bitume.
Mes pieds s'écrasent sur le sol, brossant le reflux.
Le même raffut, le même regard qu'affichent les cainfris,
loin de mon pays, avenues bétonnées.
Dans l'air une vague odeur d'amour amer, l'étrange atmosphère,
éclairs de perfidie, une lame prête à bondir,
le Teddy bombé prêt à tomber quand l'ambiance vire.
J'ai pu l'observer, c'est Paris qui change, Paris qui change,
Paris qui dans nos têtes nous mélange,
qui nous grille, qui nous vrille l'esprit.
Tant de fils aigris, écrivant là sur le coin d'un banc ce qui mène au mépris.
Pris dans la spirale visuelle de cristal ;
des criminels qui s'installent décalent le seuil de brutales entailles,
déversant la rage comme adage, nous laissent en cage.
Paris, son âme, son état d'esprit sauvage.
Refrain :
Parfois c'est tristesse,
sourire et puis stress,
amour et bruits de caisse.
Paris c'est hot, parfois la vie te blesse.
Car Paris hostile,
c'est ça ma ville,
ma pile, mon île,
le départ de mon exile.
Paraît que c'est l'an 2000 depuis quelques jours,
voici que la Tour affiche les postiches d'une décennie qui pleurniche.
Sort, fiche, dehors tant d'efforts, de corps morts, des forts corps
de résistance enclenchés - à cause des mots je suis fiché.
Juché au sommet du Champ des friches,
et si Mars nous voit résister, au front la guerre sera longue et éparse.
Prends place l'esprit, face à la force j'adopte pas le replis.
Depuis que j'écris, la foule épris de mon art se remplit d'amnésie.
L'aphasie nous guette si personne n'agit.
Enragés, un bâtard viendra nous dégager.
Dans une ville gagnée par l'ombre, j'erre dans les sphères des Champs Elysées
cherchant l'âme de ce monde. En déroute, luttant comme à Beyrouth,
persistant dans ma route, militant dans l'atmosphère d'une ville en friches.
Paris c'est l'état latent, grisaille entre mépris et murailles.
Paris, son état d'esprit, un terrain noir de batailles.
Refrain
Un jour j'ai compris que leur Arc de Tiomphe
sera jamais le mien, mon triomphe.
Si face à eux je triomphe je n'aurais que peu de respect.
L'argent c'est quoi, qu'un passeport suprême,
une prime qui face à l'existence éclaire les traits de nos cimes.
L'expression de nos racines, l'impression de nos gènes,
de nos veines, nos jeunes dégaines drainent le résultat de ce qu'entraîne
l'adaptation de nos corps aux pressions du plus fort.
Donc, dans l'effort je m'efforce de rester positif
et je tronque ma réflexion en me promenant sur le quai, face aux Orfèvres.
Pour rester pieds sur le bon sentier faut se fier qu'à ses rêves.
Lève le poing, fait le point sur Paris, l'esprit de mes yeux s'imprègne d'une société qui pousse un cri.
Par mes yeux, sur ma vie, j'ai vu
ce maudit regard m'imprégner comme un parfum de grec ;
lascars et Paris,
et son état d'esprit, la jungle urbaine.
L'ennui côtoie le gris de nos vides et vies de c***nnes.
Refrain
Les voitures filent dans la brume, mes pensées s'embrouillent.
Mes pas s'effilent dans l'éc**e, l'œil prisonnier du bitume.
Mes pieds s'écrasent sur le sol, brossant le reflux.
Le même raffut, le même regard qu'affichent les cainfris,
loin de mon pays, avenues bétonnées.
Dans l'air une vague odeur d'amour amer, l'étrange atmosphère,
éclairs de perfidie, une lame prête à bondir,
le Teddy bombé prêt à tomber quand l'ambiance vire.
J'ai pu l'observer, c'est Paris qui change, Paris qui change,
Paris qui dans nos têtes nous mélange,
qui nous grille, qui nous vrille l'esprit.
Tant de fils aigris, écrivant là sur le coin d'un banc ce qui mène au mépris.
Pris dans la spirale visuelle de cristal ;
des criminels qui s'installent décalent le seuil de brutales entailles,
déversant la rage comme adage, nous laissent en cage.
Paris, son âme, son état d'esprit sauvage.
Refrain :
Parfois c'est tristesse,
sourire et puis stress,
amour et bruits de caisse.
Paris c'est hot, parfois la vie te blesse.
Car Paris hostile,
c'est ça ma ville,
ma pile, mon île,
le départ de mon exile.
Paraît que c'est l'an 2000 depuis quelques jours,
voici que la Tour affiche les postiches d'une décennie qui pleurniche.
Sort, fiche, dehors tant d'efforts, de corps morts, des forts corps
de résistance enclenchés - à cause des mots je suis fiché.
Juché au sommet du Champ des friches,
et si Mars nous voit résister, au front la guerre sera longue et éparse.
Prends place l'esprit, face à la force j'adopte pas le replis.
Depuis que j'écris, la foule épris de mon art se remplit d'amnésie.
L'aphasie nous guette si personne n'agit.
Enragés, un bâtard viendra nous dégager.
Dans une ville gagnée par l'ombre, j'erre dans les sphères des Champs Elysées
cherchant l'âme de ce monde. En déroute, luttant comme à Beyrouth,
persistant dans ma route, militant dans l'atmosphère d'une ville en friches.
Paris c'est l'état latent, grisaille entre mépris et murailles.
Paris, son état d'esprit, un terrain noir de batailles.
Refrain
Un jour j'ai compris que leur Arc de Tiomphe
sera jamais le mien, mon triomphe.
Si face à eux je triomphe je n'aurais que peu de respect.
L'argent c'est quoi, qu'un passeport suprême,
une prime qui face à l'existence éclaire les traits de nos cimes.
L'expression de nos racines, l'impression de nos gènes,
de nos veines, nos jeunes dégaines drainent le résultat de ce qu'entraîne
l'adaptation de nos corps aux pressions du plus fort.
Donc, dans l'effort je m'efforce de rester positif
et je tronque ma réflexion en me promenant sur le quai, face aux Orfèvres.
Pour rester pieds sur le bon sentier faut se fier qu'à ses rêves.
Lève le poing, fait le point sur Paris, l'esprit de mes yeux s'imprègne d'une société qui pousse un cri.
Par mes yeux, sur ma vie, j'ai vu
ce maudit regard m'imprégner comme un parfum de grec ;
lascars et Paris,
et son état d'esprit, la jungle urbaine.
L'ennui côtoie le gris de nos vides et vies de c***nnes.
Refrain