Au-delà des tours je vois, cinquième étage, face à l'horizon je me dresse, manifeste : Paris banlieue ouest, vu sur les gars des tess', la faune épaisse, les parias, les grandes villes et les mafias, les princesses et les pestes, les princes issus du prolétariat. Les barons, les darons, les B-Boys et les larrons, les mecs issus du sol, les bons, les gueux, les grands, les pas ronds. Les fortunés, les marrons, les grosses putes, les juges, les insultes qui fusent, les keufs vite qui rusent, les grosses luttes, les mecs qui perdent le nord et les stups. Le rap et les clips, l'équipe et les types, les 'tasses et les pipes, les caves et la p***e, le s*** et le vice : ça schlingue. Paris c'est dingue, du cinquième rien nous distingue. Pourtant, la gêne nous parcours même dans les côtes : les mêmes qui souffrent, les mêmes qui l'ouvrent, les mêmes qui bouffent, les mêmes qui sautent et peu de gens te couvrent. Paris c'est inouïe, paradoxe et folie, Porsches, riches et taudis, caniches, millionnaires et maudits. La marmaille, la pagaille, les hatayes, les fausses cailles, les grenailles, les cobayes, les chichiteux, la grisaille, les clochards, les soûlards, le pinard, les zonards, les taulards, les repentis, les stars et puis les crevards.
Le vent tourne, les gens tournent, la rue tourne, les putes tournent, les trav' tournent et bavent, la moitié des mecs aux oib'. Boulogne : ses réseaux, c'est Pigalle et ses trizos, ses capotes et ses masos. Paris la nuit : son pavot, son parfum, l'ambiance ténébreuse, les danses vénéneuses, les c***nnes et les pieuses, les riches et les gueuses, ça baise. Paris, ses partouzes, sa vie folle, son plein de flouze, les idoles, les barbouzes, le Queen et puis ses tarlouzes. Les mondes cohabitent, la vie insolite se mêle au son des beats, pêle-mêle se croisent au bas des ruelles. J'entends crier des gens au loin, encore un pit-bull ; en bas des tours j'entends le c***n d'un mec à virgules. Trop ghetto, Paris, c'est ça aussi le monde des illusions, l'évasion, la ville dans tout son esprit. Voici le monde où je vis, voici ma ville, ma pile, mon île, le départ de mon exil.
Le vent tourne, les gens tournent, la rue tourne, les putes tournent, les trav' tournent et bavent, la moitié des mecs aux oib'. Boulogne : ses réseaux, c'est Pigalle et ses trizos, ses capotes et ses masos. Paris la nuit : son pavot, son parfum, l'ambiance ténébreuse, les danses vénéneuses, les c***nnes et les pieuses, les riches et les gueuses, ça baise. Paris, ses partouzes, sa vie folle, son plein de flouze, les idoles, les barbouzes, le Queen et puis ses tarlouzes. Les mondes cohabitent, la vie insolite se mêle au son des beats, pêle-mêle se croisent au bas des ruelles. J'entends crier des gens au loin, encore un pit-bull ; en bas des tours j'entends le c***n d'un mec à virgules. Trop ghetto, Paris, c'est ça aussi le monde des illusions, l'évasion, la ville dans tout son esprit. Voici le monde où je vis, voici ma ville, ma pile, mon île, le départ de mon exil.