À peine tu me lâches la main
Que déjà tu me manques
À peine cinq minutes montre en main
Que t'es partie
Tu me manques
Je vais tourner en rond
En égrenant les heures
Mal faire mon boulot
À en faire mon malheur
Oublier mes amis
Et que d'autres gens m'aiment
Et raturer des pages
À tenter un poème
Tu me manques
Tu me manques
Tu sais je peux rester prostré
Devant le téléphone
Durant des succédanés d'éternité
En attendant qu'il sonne
Résister à l'envie de t'appeler encore
Une fois de trop et commettre l'erreur
De paraître soumis
À tes moindres soupirs
Quand je sais que tu m'aimes
Parce que je te fais rire
Tu me manques
Tu me manques
Tu manques à mes yeux
Tu manques à mes mains
Tu manques à mon bien
Tu manques à mon mal
Même si tu es là
À un mètre de moi
Les bras le long du corps
Tu me manques encore
Je garde dans mes poches
Les tickets de métro
Que je prends pour venir
M'égarer sur ta peau
Je les compte et recompte
Pour savoir s'il en manque
Plus je les additionne
Et plus tu me manques
Que déjà tu me manques
À peine cinq minutes montre en main
Que t'es partie
Tu me manques
Je vais tourner en rond
En égrenant les heures
Mal faire mon boulot
À en faire mon malheur
Oublier mes amis
Et que d'autres gens m'aiment
Et raturer des pages
À tenter un poème
Tu me manques
Tu me manques
Tu sais je peux rester prostré
Devant le téléphone
Durant des succédanés d'éternité
En attendant qu'il sonne
Résister à l'envie de t'appeler encore
Une fois de trop et commettre l'erreur
De paraître soumis
À tes moindres soupirs
Quand je sais que tu m'aimes
Parce que je te fais rire
Tu me manques
Tu me manques
Tu manques à mes yeux
Tu manques à mes mains
Tu manques à mon bien
Tu manques à mon mal
Même si tu es là
À un mètre de moi
Les bras le long du corps
Tu me manques encore
Je garde dans mes poches
Les tickets de métro
Que je prends pour venir
M'égarer sur ta peau
Je les compte et recompte
Pour savoir s'il en manque
Plus je les additionne
Et plus tu me manques