Tu t'en vas chaque jour
À chaque anniversaire
Je vois mieux tes contours
Tu vois mieux tes repères
Tu changes sans changer
Tu tournes autour du thème
Celui qu'on a aimé
Est bien celui qu'on aime
Nous découvrons en chœur
Au vent des expériences
Que perd ton cœur en fleur
Les pétales de l'enfance
Moi, je fais de mon mieux
Sur le temps que tu gagnes
Pour rester dans le jeu
Sans trop tomber en panne
Je pense trop déjà
Sur l'air d'une tristesse
A quand tu t'en iras
Déjanter ta jeunesse
Tenter les interdits
Dont je t'ai fait la liste
J'aurais peur de tes nuits
De déséquilibriste
Tu seras mon contraire
Quand je fus ton semblable
Je serai l'ordinaire
L'ennui du confortable
Faudra que je patiente
Un temps donné trop long
T'auras la veine ardente
Moi, j'aurai mes raisons
On s'fera des histoires
On s'couvrira de givre
Tu n'voudras plus me croire
J'f'rai semblant de te suivre
L'entente reviendra
On rangera les armes
On repartagera
Des rires et quelques larmes
Tu prendras la voiture
Pour balader des filles
Tu feras bonne figure
Dans une autre famille
Et parfois les dimanches
Au petit-déjeuner
Sortira de ta chambre
Une exclusivité
Tu es le grand mystère
Que je connais le mieux
Le genre de courant d'air
À vous piquer les yeux
Quand traîne le regard
Sur un geste surpris
Qui libère du mitard
La mémoire endormie
Nous saurons tout nous dire
Sans trafiquer les mots
Sans même rien nous dire
Un clin d'œil et banco
Et du même œil ouvert
Clôturant l'épigramme
Tu verras que ta mère
Est aussi une femme
À chaque anniversaire
Je vois mieux tes contours
Tu vois mieux tes repères
Tu changes sans changer
Tu tournes autour du thème
Celui qu'on a aimé
Est bien celui qu'on aime
Nous découvrons en chœur
Au vent des expériences
Que perd ton cœur en fleur
Les pétales de l'enfance
Moi, je fais de mon mieux
Sur le temps que tu gagnes
Pour rester dans le jeu
Sans trop tomber en panne
Je pense trop déjà
Sur l'air d'une tristesse
A quand tu t'en iras
Déjanter ta jeunesse
Tenter les interdits
Dont je t'ai fait la liste
J'aurais peur de tes nuits
De déséquilibriste
Tu seras mon contraire
Quand je fus ton semblable
Je serai l'ordinaire
L'ennui du confortable
Faudra que je patiente
Un temps donné trop long
T'auras la veine ardente
Moi, j'aurai mes raisons
On s'fera des histoires
On s'couvrira de givre
Tu n'voudras plus me croire
J'f'rai semblant de te suivre
L'entente reviendra
On rangera les armes
On repartagera
Des rires et quelques larmes
Tu prendras la voiture
Pour balader des filles
Tu feras bonne figure
Dans une autre famille
Et parfois les dimanches
Au petit-déjeuner
Sortira de ta chambre
Une exclusivité
Tu es le grand mystère
Que je connais le mieux
Le genre de courant d'air
À vous piquer les yeux
Quand traîne le regard
Sur un geste surpris
Qui libère du mitard
La mémoire endormie
Nous saurons tout nous dire
Sans trafiquer les mots
Sans même rien nous dire
Un clin d'œil et banco
Et du même œil ouvert
Clôturant l'épigramme
Tu verras que ta mère
Est aussi une femme