Le voyageur se fait la malle
En p***onçant des noms de villes
Chibougamau Guadalcanal
Et le voilà qui se défile
Même les endroits les plus tristes
Trouvent grâce à son idéal
Aucun ciment ne lui résiste
Il a l'avion sentimental
Laissez parler le voyageur
Qui n'a jamais quitté sa ville
Laissez partir le doux rêveur
Dans son tour du monde immobile
Il aime les gens qu'il rencontre
Le temps qu'il leur vole un visage
Même un salaud il n'a rien contre
Faut de tout dans un paysage
Il ne reste après son passage
Que le souvenir d'un prénom
Qui descend d'étage en étage
Dans la mémoire en construction
Laissez passer le voyageur
Qui s'est arraché de sa ville
Il n'est là que pour quelques heures
Laissez passer l'âme indocile
Il aimerait pouvoir aimer
Plus longtemps qu'une nuit ou deux
Mais l'art de la mobilité
C'est avant tout défaire les nœuds
Il ignore quand il sera vieux
Dès qu'il pense au futur lointain
Ça dure quelques secondes au mieux
Avant qu'il ne songe à Pékin
Laissez s'enfuir le voyageur
Vers le mirage d'une autre ville
Laissez-le jouer l'arrache-cœur
Un méridien au bout des cils
Quand surviendra sa dernière heure
Quand il aura vu toutes les îles
Il s'en ira sourire au cœur
Comme lorsqu'il a quitté sa ville
Au calme des Étangs
En p***onçant des noms de villes
Chibougamau Guadalcanal
Et le voilà qui se défile
Même les endroits les plus tristes
Trouvent grâce à son idéal
Aucun ciment ne lui résiste
Il a l'avion sentimental
Laissez parler le voyageur
Qui n'a jamais quitté sa ville
Laissez partir le doux rêveur
Dans son tour du monde immobile
Il aime les gens qu'il rencontre
Le temps qu'il leur vole un visage
Même un salaud il n'a rien contre
Faut de tout dans un paysage
Il ne reste après son passage
Que le souvenir d'un prénom
Qui descend d'étage en étage
Dans la mémoire en construction
Laissez passer le voyageur
Qui s'est arraché de sa ville
Il n'est là que pour quelques heures
Laissez passer l'âme indocile
Il aimerait pouvoir aimer
Plus longtemps qu'une nuit ou deux
Mais l'art de la mobilité
C'est avant tout défaire les nœuds
Il ignore quand il sera vieux
Dès qu'il pense au futur lointain
Ça dure quelques secondes au mieux
Avant qu'il ne songe à Pékin
Laissez s'enfuir le voyageur
Vers le mirage d'une autre ville
Laissez-le jouer l'arrache-cœur
Un méridien au bout des cils
Quand surviendra sa dernière heure
Quand il aura vu toutes les îles
Il s'en ira sourire au cœur
Comme lorsqu'il a quitté sa ville
Au calme des Étangs