Tu fais semblant de dormir,
Tu fais semblant de sourire,
Lorsque nous sommes ensemble.
Tu fais semblant de blêmir,
Tu fais semblant d'obéir,
Amour à ce qu'il me semble.
Tu fais semblant de t'offrir,
Tu fais semblant de gémir,
A l'heure où Dieu nous rassemble.
Tu fais semblant de souffrir,
Tu fais semblant de mourir,
Et moi je prie et je tremble.
Au-dessus de mon front tes deux pieds.
Ils ont tant marché
Qu'ils en paraissent usés estropiés.
Laisse-moi les toucher.
J'aime tes durs genoux, tes cuisses et
Ton ventre creusé,
Ta verge sous le linge immaculé,
Malgré mes baisers,
Et la plaie de ton corps injurié,
La rose écorchée
Plantée à ton flanc par les guerriers.
Je veux la lécher.
J'adore ton coeur à qui je suis vouée.
Qui peut en douter.
Mais plus encore, autant te l'avouer,
Ton sein velouté.
Quant à tes longs bras de supplicié,
Qu'ils soient mon aimé.
Comme un piège de chair, un piège d'acier,
Sur moi refermés.
Et ta langue sous tes lèvres sacrées,
Tu dois la donner.
A cette part en moi massacrée,
s**e abandonné.
Tu fais semblant de sourire,
Lorsque nous sommes ensemble.
Tu fais semblant de blêmir,
Tu fais semblant d'obéir,
Amour à ce qu'il me semble.
Tu fais semblant de t'offrir,
Tu fais semblant de gémir,
A l'heure où Dieu nous rassemble.
Tu fais semblant de souffrir,
Tu fais semblant de mourir,
Et moi je prie et je tremble.
Au-dessus de mon front tes deux pieds.
Ils ont tant marché
Qu'ils en paraissent usés estropiés.
Laisse-moi les toucher.
J'aime tes durs genoux, tes cuisses et
Ton ventre creusé,
Ta verge sous le linge immaculé,
Malgré mes baisers,
Et la plaie de ton corps injurié,
La rose écorchée
Plantée à ton flanc par les guerriers.
Je veux la lécher.
J'adore ton coeur à qui je suis vouée.
Qui peut en douter.
Mais plus encore, autant te l'avouer,
Ton sein velouté.
Quant à tes longs bras de supplicié,
Qu'ils soient mon aimé.
Comme un piège de chair, un piège d'acier,
Sur moi refermés.
Et ta langue sous tes lèvres sacrées,
Tu dois la donner.
A cette part en moi massacrée,
s**e abandonné.