Paroles : Jeanne Moreau, Musique : Jacques Datin, 1965
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L'enfant que j'étais me tourmente
Elle est gentille, elle est charmante
Mais je la trouve trop présente
Elle me traite sans égard
Elle m'obsède, elle m'égare
Et transparaît dans mes regards
L'enfant que j'étais est méchante
Pieds joints dans mon cœur, elle se plante
Elle réclame, elle est violente
Comment pourras-tu l'apaiser ?
Toujours, elle se sent lésée
Et veut bien plus que des baisers
Ha ha ha ha
Ha ha ha ha
L'enfant en moi est désarmante
Elle veut être plus qu'une amante
Et l'idée de la mort la hante
Je voudrais pouvoir l'endormir
Ou peut-être la faire sourire
Exaucer un de ses désirs
Cette enfant trop souvent se plaint
Qui donc la prendra par la main
Et lui parlera de demain ?
Je ne puis m'en débarrasser
Car elle attend, jamais lassée
Obstinément, les yeux baissés
Ha ha ha ha
Ha ha ha ha
Cette enfant vivrait au soleil
Rêverait au bruit des abeilles
Les doigts égrenant des groseilles
Elle n'aime que le bruit de l'eau
Le goût de l'amour sur sa peau
Elle ne reçoit que les cadeaux
Cette enfant est vraiment démente
Elle se plaint et se lamente
Souvent, je hais cette mendiante
Elle ignore le parfum des fleurs
Ne reconnaît plus les couleurs
Confond le rire avec les pleurs
Ô douce enfant
Laisse-moi vivre !
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L'enfant que j'étais me tourmente
Elle est gentille, elle est charmante
Mais je la trouve trop présente
Elle me traite sans égard
Elle m'obsède, elle m'égare
Et transparaît dans mes regards
L'enfant que j'étais est méchante
Pieds joints dans mon cœur, elle se plante
Elle réclame, elle est violente
Comment pourras-tu l'apaiser ?
Toujours, elle se sent lésée
Et veut bien plus que des baisers
Ha ha ha ha
Ha ha ha ha
L'enfant en moi est désarmante
Elle veut être plus qu'une amante
Et l'idée de la mort la hante
Je voudrais pouvoir l'endormir
Ou peut-être la faire sourire
Exaucer un de ses désirs
Cette enfant trop souvent se plaint
Qui donc la prendra par la main
Et lui parlera de demain ?
Je ne puis m'en débarrasser
Car elle attend, jamais lassée
Obstinément, les yeux baissés
Ha ha ha ha
Ha ha ha ha
Cette enfant vivrait au soleil
Rêverait au bruit des abeilles
Les doigts égrenant des groseilles
Elle n'aime que le bruit de l'eau
Le goût de l'amour sur sa peau
Elle ne reçoit que les cadeaux
Cette enfant est vraiment démente
Elle se plaint et se lamente
Souvent, je hais cette mendiante
Elle ignore le parfum des fleurs
Ne reconnaît plus les couleurs
Confond le rire avec les pleurs
Ô douce enfant
Laisse-moi vivre !