Le long des longs cheveux de 17 ans,
Que je nouais de temps en temps,
Glissait parfois quelques mains nues,
Que sont-elles devenues ?
Le long des longues nuits dans la pénombre,
Je me disais, ça y est, je sombre,
Et j'attendais le petit jour,
Qui revenait toujours.
Cinq ou six années de presque rien,
Âge imbécile, âge désespéré.
Cinq ou six années je me souviens,
J'étais l'argile et le feu mélangé.
Le long des longs couloirs de ce lycée,
où je m'ennuyais a crever,
Je traçais des mots sur les murs,
Sans qu'on me voit bien sûr.
Le long des longues journées noires et blanches,
Les deux mains cachées dans mes manches,
J'aurais donné pour être ailleurs,
Un morceau de mon coeur.
Cinq ou six années de presque rien,
Âge imbécile, âge désespéré.
Cinq ou six années je me souviens,
J'étais l'argile et le feu mélangé.
Le long des longs dimanches agonisants,
Dieu je détestais le présent,
Et me réfugiais dans ma tour,
Où je mourrais d'amour.
Le long des longues lettres clandestines,
Que j'écrivais en héroïne,
J'imaginais en grand secret,
Que pour moi, on mourrait.
Cinq ou six années de presque rien,
Âge imbécile, âge désespéré.
Cinq ou six années je me souviens,
J'étais l'argile et le feu mélangé.
Le long des longs cheveux de 17 ans,
Que tu nouais de temps en temps,
Glissait parfois quelques mains nues,
Que sont-elles devenues ?
Le long des longues nuits dans la pénombre,
Je me disais, ça y est, je sombre,
Et j'attendais le petit jour,
Qui revenait toujours.
Cinq ou six années de presque rien,
Âge imbécile, âge désespéré.
Cinq ou six années je me souviens,
J'étais l'argile et le feu mélangé.
Cinq ou six années de presque rien.
Que je nouais de temps en temps,
Glissait parfois quelques mains nues,
Que sont-elles devenues ?
Le long des longues nuits dans la pénombre,
Je me disais, ça y est, je sombre,
Et j'attendais le petit jour,
Qui revenait toujours.
Cinq ou six années de presque rien,
Âge imbécile, âge désespéré.
Cinq ou six années je me souviens,
J'étais l'argile et le feu mélangé.
Le long des longs couloirs de ce lycée,
où je m'ennuyais a crever,
Je traçais des mots sur les murs,
Sans qu'on me voit bien sûr.
Le long des longues journées noires et blanches,
Les deux mains cachées dans mes manches,
J'aurais donné pour être ailleurs,
Un morceau de mon coeur.
Cinq ou six années de presque rien,
Âge imbécile, âge désespéré.
Cinq ou six années je me souviens,
J'étais l'argile et le feu mélangé.
Le long des longs dimanches agonisants,
Dieu je détestais le présent,
Et me réfugiais dans ma tour,
Où je mourrais d'amour.
Le long des longues lettres clandestines,
Que j'écrivais en héroïne,
J'imaginais en grand secret,
Que pour moi, on mourrait.
Cinq ou six années de presque rien,
Âge imbécile, âge désespéré.
Cinq ou six années je me souviens,
J'étais l'argile et le feu mélangé.
Le long des longs cheveux de 17 ans,
Que tu nouais de temps en temps,
Glissait parfois quelques mains nues,
Que sont-elles devenues ?
Le long des longues nuits dans la pénombre,
Je me disais, ça y est, je sombre,
Et j'attendais le petit jour,
Qui revenait toujours.
Cinq ou six années de presque rien,
Âge imbécile, âge désespéré.
Cinq ou six années je me souviens,
J'étais l'argile et le feu mélangé.
Cinq ou six années de presque rien.