Je l'ai vu passer tout à l'heure,
Il portait un bouquet de fleurs.
Ses cheveux sont un peu plus gris
Qu'à l'époque d'la guerre d'Algérie.
J'ai lu dans le bleu de ses yeux
Le message des gens malheureux.
Et son imperméable vert
Transpirait des odeurs de guerre...
Je me suis approché de lui,
Il m'a reconnu, m'a souri.
Je lui ai dit: "Qu'est-c'que tu deviens ?",
Il m'a répondu: "J'en sais rien !"
"Je vis aux portes de l'enfer,
Mène ma vie de loup de guerre.
J'ai comme meilleur ami
Un missile Katiouchka,
Posé près de mon lit,
Un fusil d'a**aut chinois.
J'ai sous mon oreiller
Des grenades quadrillées,
Fixé à mon mollet
Un couteau à lancer.
Les images défilent
Et je vois des enfants
Qui courent dans une ville,
Eclaboussés de sang.
Je vis au portes de l'enfer
Mène ma vie de loup de guerre !"
Pour comprendre ce qu'il m'a dit,
Faudrait connaitre un peu sa vie.
Savoir qu'il y a vingt ans de ça,
Il était officier para.
Il n'a jamais voulu renier
Le serment qu'on lui fit donner.
Après la prison, la misère:
C'est devenu un loup de guerre.
Il est parti se battre
Aux frontières du Biafra,
S'est battu au Yemen,
Et puis au Kabinda.
Puis ce fut l'Angola
Et le Sud du Soudan,
Le Bénin, les Comores
Et toujours le Liban.
Et reviennent les villes,
Reviennent les enfants
Qui courent sous une pluie
De bombes et de sang !
Il vit aux portes de l'enfer,
Mène sa vie de loup de guerre !
Il vit aux portes de l'enfer,
Mène sa vie de loup de guerre, guerre !
Guerre, guerre ...
Il portait un bouquet de fleurs.
Ses cheveux sont un peu plus gris
Qu'à l'époque d'la guerre d'Algérie.
J'ai lu dans le bleu de ses yeux
Le message des gens malheureux.
Et son imperméable vert
Transpirait des odeurs de guerre...
Je me suis approché de lui,
Il m'a reconnu, m'a souri.
Je lui ai dit: "Qu'est-c'que tu deviens ?",
Il m'a répondu: "J'en sais rien !"
"Je vis aux portes de l'enfer,
Mène ma vie de loup de guerre.
J'ai comme meilleur ami
Un missile Katiouchka,
Posé près de mon lit,
Un fusil d'a**aut chinois.
J'ai sous mon oreiller
Des grenades quadrillées,
Fixé à mon mollet
Un couteau à lancer.
Les images défilent
Et je vois des enfants
Qui courent dans une ville,
Eclaboussés de sang.
Je vis au portes de l'enfer
Mène ma vie de loup de guerre !"
Pour comprendre ce qu'il m'a dit,
Faudrait connaitre un peu sa vie.
Savoir qu'il y a vingt ans de ça,
Il était officier para.
Il n'a jamais voulu renier
Le serment qu'on lui fit donner.
Après la prison, la misère:
C'est devenu un loup de guerre.
Il est parti se battre
Aux frontières du Biafra,
S'est battu au Yemen,
Et puis au Kabinda.
Puis ce fut l'Angola
Et le Sud du Soudan,
Le Bénin, les Comores
Et toujours le Liban.
Et reviennent les villes,
Reviennent les enfants
Qui courent sous une pluie
De bombes et de sang !
Il vit aux portes de l'enfer,
Mène sa vie de loup de guerre !
Il vit aux portes de l'enfer,
Mène sa vie de loup de guerre, guerre !
Guerre, guerre ...