Je suis du peuple nu qui se déchire en toi
Sur des chairs inconnues en un violent combat
Dans ce monde moderne je ne suis pas chez moi
Merci pour tant de peine mais je ne t'aime pas
Je suis un étranger dans tes wagons d'amour
Volage j'attendrai patiemment mon tour
Sur des révolutions qui n'éclateront pas
J'ai bâti ma raison oui méfie-toi de moi
J'avance dangereux fort comme l'ours blanc
Humide au fond des yeux violent comme un enfant
Si ton piège est ce coeur doublé de camélias
Qui traîne dans ma rue l'ours te le crèvera
Je te laisse imbécile avancer dans la joie
Le ver est dans le fruit il te suit pas à pas
Divine l'univers non ne t'appartient pas
Ma rage est vengeresse oui méfie-toi de moi
J'ai vécu tant d'années malade à en crever
Couché auprès d'un corps insolent de santé
Dans ce rapport de force apparent contre moi
J'ai bâti ma raison oui méfie-toi de moi
Si le temps nous sépare le temps comme un sorcier
Lui saura te reprendre ce que tu m'as volé
Tu ignores la pénombre je sais où me cacher
Moi le fumier du monde où tu veux te planter
Sur des chairs inconnues en un violent combat
Dans ce monde moderne je ne suis pas chez moi
Merci pour tant de peine mais je ne t'aime pas
Je suis un étranger dans tes wagons d'amour
Volage j'attendrai patiemment mon tour
Sur des révolutions qui n'éclateront pas
J'ai bâti ma raison oui méfie-toi de moi
J'avance dangereux fort comme l'ours blanc
Humide au fond des yeux violent comme un enfant
Si ton piège est ce coeur doublé de camélias
Qui traîne dans ma rue l'ours te le crèvera
Je te laisse imbécile avancer dans la joie
Le ver est dans le fruit il te suit pas à pas
Divine l'univers non ne t'appartient pas
Ma rage est vengeresse oui méfie-toi de moi
J'ai vécu tant d'années malade à en crever
Couché auprès d'un corps insolent de santé
Dans ce rapport de force apparent contre moi
J'ai bâti ma raison oui méfie-toi de moi
Si le temps nous sépare le temps comme un sorcier
Lui saura te reprendre ce que tu m'as volé
Tu ignores la pénombre je sais où me cacher
Moi le fumier du monde où tu veux te planter