Au chevet de son lit un jour l'homme célèbre,
Aux portes des ténèbres appelle ses amis,
Sur le point de mourir quelques hontes surviennent,
Je ne puis repartir avant que ne convienne,
Un pêché qui me gruge vous en serez les juges,
D'aussi loin que me souvienne j'adorais avant tout,
Qu'on m'encense et me loue, qu'on m'encense et me loue,
Et je suivis toujours ce penchant naturel,
Sans chercher plus avant et que la vie et belle,
Inutile d'enfeindre cette désinvolture,
Qu'on s'efforçait de peindre n'était que devanture,
L'acharnement seul l'entêtement d'une meule,
Me fit toujours atteindre mes victoires sans geindre,
Est-ce cette âpreté, celle folie des hauteurs,
Qui fit de moi ce fou quand j'y songe je pleure,
Comme un paon dans sa robe refusant les honneurs,
Je me faisais si probe ah... l'or me lève le coeur,
L'or me lève le coeur,
Derrière moi se rangeait le petit le grand peuple,
Et je le faisais rêver de l'impossible ailleurs,
Eaux parfaitement pures et paysages vierges,
Des paradis perdus en Sibérie les cierges,
Et ces comptes rendus où nous apparaissions,
Traqués ou héroïques, Balthazar et Loïc,
Dans un ravin profond furent laissés pour morts,
Lâcheté et remords m'attendent-ils aux cieux,
Pour me rappeler le crime me tirer les cheveux,
Non, de répondre une voix,
Au sommet des plus hautes montagnes ou au creux des plus profondes gorges,
Nous voulions voir les cieux,
Et le public disait quel courage sans borne,
Ils affrontent les mornes carapaces du laid,
Les déserts les plus froids et les plaines arides,
Traversés mille fois autant qu'étaient de rides,
Sur le visage coi du vieillard centenaire,
Rencontré sur la terre de Baffin rappelle-toi,
Chaque fois que j'entends la pluie qui tombe,
Je pense que le ciel pleure ceux que j'ai fait pleurer,
J'espère que mes erreurs n'ont pas fait trop de mal,
Et j'aimerais que mon coeur soit intersidéral,
J'espère que mes erreurs n'ont pas fait trop de mal,
Et j'espère que mon coeur est intersidéral,
J'aimerais que mes erreurs n'aient pas fait trop de mal,
Et j'espère que mon coeur est intersidéral,
Sur les routes de cailloux,
Tiens? Les routes de cailoux,
Balthazar, Loïc, putain, putain...
Aux portes des ténèbres appelle ses amis,
Sur le point de mourir quelques hontes surviennent,
Je ne puis repartir avant que ne convienne,
Un pêché qui me gruge vous en serez les juges,
D'aussi loin que me souvienne j'adorais avant tout,
Qu'on m'encense et me loue, qu'on m'encense et me loue,
Et je suivis toujours ce penchant naturel,
Sans chercher plus avant et que la vie et belle,
Inutile d'enfeindre cette désinvolture,
Qu'on s'efforçait de peindre n'était que devanture,
L'acharnement seul l'entêtement d'une meule,
Me fit toujours atteindre mes victoires sans geindre,
Est-ce cette âpreté, celle folie des hauteurs,
Qui fit de moi ce fou quand j'y songe je pleure,
Comme un paon dans sa robe refusant les honneurs,
Je me faisais si probe ah... l'or me lève le coeur,
L'or me lève le coeur,
Derrière moi se rangeait le petit le grand peuple,
Et je le faisais rêver de l'impossible ailleurs,
Eaux parfaitement pures et paysages vierges,
Des paradis perdus en Sibérie les cierges,
Et ces comptes rendus où nous apparaissions,
Traqués ou héroïques, Balthazar et Loïc,
Dans un ravin profond furent laissés pour morts,
Lâcheté et remords m'attendent-ils aux cieux,
Pour me rappeler le crime me tirer les cheveux,
Non, de répondre une voix,
Au sommet des plus hautes montagnes ou au creux des plus profondes gorges,
Nous voulions voir les cieux,
Et le public disait quel courage sans borne,
Ils affrontent les mornes carapaces du laid,
Les déserts les plus froids et les plaines arides,
Traversés mille fois autant qu'étaient de rides,
Sur le visage coi du vieillard centenaire,
Rencontré sur la terre de Baffin rappelle-toi,
Chaque fois que j'entends la pluie qui tombe,
Je pense que le ciel pleure ceux que j'ai fait pleurer,
J'espère que mes erreurs n'ont pas fait trop de mal,
Et j'aimerais que mon coeur soit intersidéral,
J'espère que mes erreurs n'ont pas fait trop de mal,
Et j'espère que mon coeur est intersidéral,
J'aimerais que mes erreurs n'aient pas fait trop de mal,
Et j'espère que mon coeur est intersidéral,
Sur les routes de cailloux,
Tiens? Les routes de cailoux,
Balthazar, Loïc, putain, putain...