SOLO
A toujours
M'interroger sur ton amour
A t'espionner pour mettre à jour
Le secret de tes chambres-fortes
J'ai fini par faire
Qu'il soit moins respirable l'air
Et qu'elle soit trouble l'eau claire
Baignant les choses qui nous portent
J'ai beau raisonner
Tenter de me dépassionner
Et trouver disproportionnés
Tous ces indices qui t'escortent
Je fais surveillance
Entre la honte et la défiance
Guettant tes moindres défaillances
Ecoutant ce que l'on colporte
Ce que le vent lui-mème emporte.
Qu'a-t-il de plus nouveau que moi
Ce tout nouveau film que tu vois?
Qu'a de plus inédit que nous
L'écharpe neuve que tu noues
Dis-le moi
Tu sais que je peux tout entendre
Avoue-moi
Ce que je ne veux pas surprendre
Parle-moi
Je te promets de tout comprendre
Réponds-moi
Surtout ne te retourne pas
Je suis si grotesque n'est-ce pas
Sur tes pas?
Tes raisons
Trop prévisible trahison
Sont de celles que nous taisons
Qu'en s'aimant vraiment on supporte
J'aurai dû prévoir
Qu'après qu'elles aient su t'émouvoir
Elles perdraient un jour leur pouvoir
Les cicatrices que je porte
Que certain sanglot
Ne supporte que le solo
Et qu'il faut être bien salaud
Pour oser demander main-forte
Alors tu peux bien
Te plonger dans ton quotidien
En me traitant de comédien
Tu peux me sourire, que m'importe
Je sais que nos amours sont mortes
Tout çà n'est pas nouveau pour moi
Je l'ai lu tant et tant de fois
Cette histoire n'est même pas à nous
Ces coeurs, ces mains qui se dénouent
C'est, crois-moi
Minable et sans aucun méandre
Des émois
Comme les gares en ont à revendre
Où larmoie
Géraldy et son goût de cendre
"Toi et moi"
Mais j'aurai peur si j'étais toi
De ce type qui s'apitoie
Et qui embrasse tes genoux
En répétant bêtement nous
Nous
Nous
Nous
Paroles de Pierre Philippe, musique de Astor Piazzolla.
A toujours
M'interroger sur ton amour
A t'espionner pour mettre à jour
Le secret de tes chambres-fortes
J'ai fini par faire
Qu'il soit moins respirable l'air
Et qu'elle soit trouble l'eau claire
Baignant les choses qui nous portent
J'ai beau raisonner
Tenter de me dépassionner
Et trouver disproportionnés
Tous ces indices qui t'escortent
Je fais surveillance
Entre la honte et la défiance
Guettant tes moindres défaillances
Ecoutant ce que l'on colporte
Ce que le vent lui-mème emporte.
Qu'a-t-il de plus nouveau que moi
Ce tout nouveau film que tu vois?
Qu'a de plus inédit que nous
L'écharpe neuve que tu noues
Dis-le moi
Tu sais que je peux tout entendre
Avoue-moi
Ce que je ne veux pas surprendre
Parle-moi
Je te promets de tout comprendre
Réponds-moi
Surtout ne te retourne pas
Je suis si grotesque n'est-ce pas
Sur tes pas?
Tes raisons
Trop prévisible trahison
Sont de celles que nous taisons
Qu'en s'aimant vraiment on supporte
J'aurai dû prévoir
Qu'après qu'elles aient su t'émouvoir
Elles perdraient un jour leur pouvoir
Les cicatrices que je porte
Que certain sanglot
Ne supporte que le solo
Et qu'il faut être bien salaud
Pour oser demander main-forte
Alors tu peux bien
Te plonger dans ton quotidien
En me traitant de comédien
Tu peux me sourire, que m'importe
Je sais que nos amours sont mortes
Tout çà n'est pas nouveau pour moi
Je l'ai lu tant et tant de fois
Cette histoire n'est même pas à nous
Ces coeurs, ces mains qui se dénouent
C'est, crois-moi
Minable et sans aucun méandre
Des émois
Comme les gares en ont à revendre
Où larmoie
Géraldy et son goût de cendre
"Toi et moi"
Mais j'aurai peur si j'étais toi
De ce type qui s'apitoie
Et qui embrasse tes genoux
En répétant bêtement nous
Nous
Nous
Nous
Paroles de Pierre Philippe, musique de Astor Piazzolla.