Tu souffles mes défenses,
Comme un ballon de baudruche,
Tu vois c'que ça fait,
Quand ça part dans tous les sens,
J'avais perçu au loin,
Bien au-delà de ton sein,
Le sourire des hommes,
À la gueule de lune,
Et le hurlement des loups,
Qu'on n'aurait pas enchaîné
À ta force de frappe.
À toi qui n'a pas de nom,
Ni esprit, ni visage,
Toi qui n'a pas de raison,
De contrôler ta rage,
Ni les tremblements de peur,
Ni les rayons du soleil,
Qui ne tue pas les plus cons,
Mais embellit l'éveil,
Je ferai c'que j'veux,
Je déferai c'que j'peux,
Sous ta force de frappe.
Je reste du voyage,
Je profite des miens,
De ta bonté sans âge
Et tant pis si c'est bien,
Tant pis si c'est une horreur,
Si la mort est bien vivante,
Je garderai mon bonheur
Dans les bas-fonds de ton ventre,
Aussi loin de ma raison,
Que je soumets pour de bon
À ta force de frappe.
Tu nous bats comme un beau diable,
Tu fais du mal à l'espoir,
Mais la vie n'est bien viable
Que sous tes coups de poignard,
Je m'y frotte comme un chat,
Et je ronronne à l'amour,
Aux amis qui restent là,
Qui se tiennent tout autour,
Qui s'épaulent ou se rassurent,
Qui se pansent les blessures,
De ta force de frappe.
Console-moi si tu l'oses,
Combien d'enfants meurent
À chaque battement de mon cœur ?
Si j'ai le temps de vieillir,
De devenir a**ez fou,
Pour apprendre à en rire,
À me moquer de tout,
À profiter de la vie,
Comme le font les oiseaux,
Je planerai à l'envie,
Les yeux rivés vers le haut,
Je me ferai grand débile,
Indifférent au péril
De ta force de frappe.
Oh mais frappe nous encore,
Ce n'sera pas la première,
On est bercé par le sort,
Élevé par la colère,
Si tu t'en prenais aux grands,
À ceux qui p***ent dans le marbre,
Nous épargnant les enfants,
Les animaux et les arbres,
On construirait des mosquées,
Des églises consacrées
À ta force de frappe.
Console-moi si tu l'oses,
{x2:}
Combien d'enfants meurent
À chaque battement de mon cœur ?
Comme un ballon de baudruche,
Tu vois c'que ça fait,
Quand ça part dans tous les sens,
J'avais perçu au loin,
Bien au-delà de ton sein,
Le sourire des hommes,
À la gueule de lune,
Et le hurlement des loups,
Qu'on n'aurait pas enchaîné
À ta force de frappe.
À toi qui n'a pas de nom,
Ni esprit, ni visage,
Toi qui n'a pas de raison,
De contrôler ta rage,
Ni les tremblements de peur,
Ni les rayons du soleil,
Qui ne tue pas les plus cons,
Mais embellit l'éveil,
Je ferai c'que j'veux,
Je déferai c'que j'peux,
Sous ta force de frappe.
Je reste du voyage,
Je profite des miens,
De ta bonté sans âge
Et tant pis si c'est bien,
Tant pis si c'est une horreur,
Si la mort est bien vivante,
Je garderai mon bonheur
Dans les bas-fonds de ton ventre,
Aussi loin de ma raison,
Que je soumets pour de bon
À ta force de frappe.
Tu nous bats comme un beau diable,
Tu fais du mal à l'espoir,
Mais la vie n'est bien viable
Que sous tes coups de poignard,
Je m'y frotte comme un chat,
Et je ronronne à l'amour,
Aux amis qui restent là,
Qui se tiennent tout autour,
Qui s'épaulent ou se rassurent,
Qui se pansent les blessures,
De ta force de frappe.
Console-moi si tu l'oses,
Combien d'enfants meurent
À chaque battement de mon cœur ?
Si j'ai le temps de vieillir,
De devenir a**ez fou,
Pour apprendre à en rire,
À me moquer de tout,
À profiter de la vie,
Comme le font les oiseaux,
Je planerai à l'envie,
Les yeux rivés vers le haut,
Je me ferai grand débile,
Indifférent au péril
De ta force de frappe.
Oh mais frappe nous encore,
Ce n'sera pas la première,
On est bercé par le sort,
Élevé par la colère,
Si tu t'en prenais aux grands,
À ceux qui p***ent dans le marbre,
Nous épargnant les enfants,
Les animaux et les arbres,
On construirait des mosquées,
Des églises consacrées
À ta force de frappe.
Console-moi si tu l'oses,
{x2:}
Combien d'enfants meurent
À chaque battement de mon cœur ?