On vient tous d'une capote usée
On vient tous d'un immense amour
D'une histoire d'acides aminés
Pour caniches & pour troubadours
L'annuaire des cycles ovariens
Remplit les pages des tabloïds
Où les princesses « royal canin »
Jouent avec leurs éphémérides
On met des mots sur le silence
Pour être sûr d'avoir raison
Surtout pas troubler nos consciences
Dans le vertige des vibrations
Mais le vent tourne & le temps passe
Enfin tranquille & sans rancune
Je vois s'éloigner les rapaces
Loin des temples en marbre de lune
J'ai découvert la solitude
Le jour de ma fécondation
Bien que j'en aie pris l'habitude
J'attends l'heure de ma rédemption
Les néons noirs de l'espérance
Eclairent mon ombre & mes soupirs
Sur la blancheur de l'innocence
De mon plus macabre sourire
J'envisage une fin qui détonne
Comme un jet de gaz ionisé
Imprimée sur ma remington
Calibre 12 & canon scié
Car le vent tourne & le temps passe
Enfin tranquille & sans rancune
Je vois s'éloigner les rapaces
Loin de ma tombe en larme de lune
On vient tous d'un immense amour
D'une histoire d'acides aminés
Pour caniches & pour troubadours
L'annuaire des cycles ovariens
Remplit les pages des tabloïds
Où les princesses « royal canin »
Jouent avec leurs éphémérides
On met des mots sur le silence
Pour être sûr d'avoir raison
Surtout pas troubler nos consciences
Dans le vertige des vibrations
Mais le vent tourne & le temps passe
Enfin tranquille & sans rancune
Je vois s'éloigner les rapaces
Loin des temples en marbre de lune
J'ai découvert la solitude
Le jour de ma fécondation
Bien que j'en aie pris l'habitude
J'attends l'heure de ma rédemption
Les néons noirs de l'espérance
Eclairent mon ombre & mes soupirs
Sur la blancheur de l'innocence
De mon plus macabre sourire
J'envisage une fin qui détonne
Comme un jet de gaz ionisé
Imprimée sur ma remington
Calibre 12 & canon scié
Car le vent tourne & le temps passe
Enfin tranquille & sans rancune
Je vois s'éloigner les rapaces
Loin de ma tombe en larme de lune