Descendre dans la soufflerie
Où se terre le mystère inquiet
Des ondes et de l'asymétrie
Des paramètres aux coeur violet
Je vois des voiles d'aluminium
Au fond de mon regard distrait
Des odeurs de mercurochrome
Sur le registre de mes plaies
Le vent glacé sur mon sourire
Laisse une traînée de buée
Quand je regarde l'avenir
Au fond de mes yeux nécrosés
Le vide à des lueurs d'espoir
Qui laisse une ombre inachevée
Sur les pages moisies de l'histoire
Où je traîne ma frise argentée
Mais mon regard s'efface
Je suis l'étranger dans la glace
Mais ma mémoire s'efface
La brume adoucit les contours
Des ratures sur mes triolets
La valse des nuits et des jours
Se perd dans un murmure discret
Les matins bleus de ma jeunesse
S'irisent en flou multicolore
Sur les molécules en détresse
Dans le gris des laboratoires
Mais mon regard s'efface
Je suis l'étranger dans la glace
Mais ma mémoire s'efface
Où se terre le mystère inquiet
Des ondes et de l'asymétrie
Des paramètres aux coeur violet
Je vois des voiles d'aluminium
Au fond de mon regard distrait
Des odeurs de mercurochrome
Sur le registre de mes plaies
Le vent glacé sur mon sourire
Laisse une traînée de buée
Quand je regarde l'avenir
Au fond de mes yeux nécrosés
Le vide à des lueurs d'espoir
Qui laisse une ombre inachevée
Sur les pages moisies de l'histoire
Où je traîne ma frise argentée
Mais mon regard s'efface
Je suis l'étranger dans la glace
Mais ma mémoire s'efface
La brume adoucit les contours
Des ratures sur mes triolets
La valse des nuits et des jours
Se perd dans un murmure discret
Les matins bleus de ma jeunesse
S'irisent en flou multicolore
Sur les molécules en détresse
Dans le gris des laboratoires
Mais mon regard s'efface
Je suis l'étranger dans la glace
Mais ma mémoire s'efface