Ma petite est comme l'eau, elle est comme l'eau vive
Elle court comme un ruisseau, que des enfants poursuivent
Courez, courez vite si vous le pouvez
Jamais, jamais vous ne la rattraperez
2 Lorsque chantent les pipeaux, lorsque danse l'eau vive
Elle mène les troupeaux, au pays des olives
Venez, venez, mes chevreaux, mes agnelets
Dans le laurier, le thym et le serpolet
3 Un jour que, sous les roseaux, sommeillait mon eau vive
Vinrent les gars du hameau, pour l'emmener captive
Fermez, fermez votre cage double clé
Entre vos doigts, l'eau vive s'envolera
4 Comme les petits bateaux, emportés par l'eau vive
Dans ses yeux les jouvenceaux voguent à la dérive
Voguez, voguez, demain vous accosterez
L'eau vive n'est pas encore à marier
5 Pourtant un matin nouveau, à l'aube mon eau vive
Viendra battre son trousseau, aux cailloux de la rive
Pleurez, pleurez, si je demeure esseulé
Le ruisselet, au large s'en est allé.
Elle court comme un ruisseau, que des enfants poursuivent
Courez, courez vite si vous le pouvez
Jamais, jamais vous ne la rattraperez
2 Lorsque chantent les pipeaux, lorsque danse l'eau vive
Elle mène les troupeaux, au pays des olives
Venez, venez, mes chevreaux, mes agnelets
Dans le laurier, le thym et le serpolet
3 Un jour que, sous les roseaux, sommeillait mon eau vive
Vinrent les gars du hameau, pour l'emmener captive
Fermez, fermez votre cage double clé
Entre vos doigts, l'eau vive s'envolera
4 Comme les petits bateaux, emportés par l'eau vive
Dans ses yeux les jouvenceaux voguent à la dérive
Voguez, voguez, demain vous accosterez
L'eau vive n'est pas encore à marier
5 Pourtant un matin nouveau, à l'aube mon eau vive
Viendra battre son trousseau, aux cailloux de la rive
Pleurez, pleurez, si je demeure esseulé
Le ruisselet, au large s'en est allé.