Tant de fois j'ai voulu mettre fin
À cet impénétrable noirceur qu'est la vie
À ce lac de pleur et de sang qu'est mon existence meurtrie
Tant de fois j'ai vu l'ombre de cette corde,
Sur le mur de mes remords accablés et gris
M'invitant à sa danse macabre
Celle qui me libèrerais de la mer houleuse de ma folie
Mes plaies saignent ànouveau
Me ramenant dans les limbes du passé
S'acharnant violemment sur mon c'ur
Jetant son venin au plus profond de ses cachots
Je ne peux pourtant jamais résister
De revoir ton gracieux visage déformé
Toi, monstre aux mille formes cruelles
Celui que les hommes nomment et craignent, le malheur éternel
Tue-moi, tue-moi, je t'en supplie
Déchire ma chair nauséabonde et moisie
Torture ma tête, impose-lui ta douleur
Jusqu'à ce que la mort fasse sécher mes pleurs
Porte ma vulnérabilité à l'agonie
Enchaîne à mon martyre la haine et le mépris
Consume mon essence, conduit-la aux affres de l'inquiétude
Traîne mon c'ur à la potence et drape moi de solitude
Laisse-moi contempler le marbre froid de ma tombe
M'abandonner à ce flot infecté par l'amertume profonde
Emporte moi à jamais dans les limbes de l'extinction salvatrice
Dans les géhennes et les cortèges sinistres
Cicatrice, dépose ton voile sur mon âme écoeur?
Apporte lui non plus l'horreur mais la beaut?
Offre-lui une beauté telle que la mort frappera qui osera la contempler
À cet impénétrable noirceur qu'est la vie
À ce lac de pleur et de sang qu'est mon existence meurtrie
Tant de fois j'ai vu l'ombre de cette corde,
Sur le mur de mes remords accablés et gris
M'invitant à sa danse macabre
Celle qui me libèrerais de la mer houleuse de ma folie
Mes plaies saignent ànouveau
Me ramenant dans les limbes du passé
S'acharnant violemment sur mon c'ur
Jetant son venin au plus profond de ses cachots
Je ne peux pourtant jamais résister
De revoir ton gracieux visage déformé
Toi, monstre aux mille formes cruelles
Celui que les hommes nomment et craignent, le malheur éternel
Tue-moi, tue-moi, je t'en supplie
Déchire ma chair nauséabonde et moisie
Torture ma tête, impose-lui ta douleur
Jusqu'à ce que la mort fasse sécher mes pleurs
Porte ma vulnérabilité à l'agonie
Enchaîne à mon martyre la haine et le mépris
Consume mon essence, conduit-la aux affres de l'inquiétude
Traîne mon c'ur à la potence et drape moi de solitude
Laisse-moi contempler le marbre froid de ma tombe
M'abandonner à ce flot infecté par l'amertume profonde
Emporte moi à jamais dans les limbes de l'extinction salvatrice
Dans les géhennes et les cortèges sinistres
Cicatrice, dépose ton voile sur mon âme écoeur?
Apporte lui non plus l'horreur mais la beaut?
Offre-lui une beauté telle que la mort frappera qui osera la contempler