Solitaire, je me terre sous la terre de mes mots
La console qui m'isole se désole à huis clos
Le temps d'un mot de passe à la portée du doigt
Et me voici tournant autour de ma planète
Où des milliards d'amis me font signe, on m'attend
Et je plonge
Et je plonge au hasard dans l'océan fantôme
Et l'irréel, enfin, me prend dans ses bras doux
Me voici sans ennuis et sans appartenance
Et l'espace aboli fait oublier le temps
La misère qui prospère indiffère mon cerveau
Ma console c'est l'école qui me colle à la peau
Autrefois je voyais des voisins, des amis
J'avais des rendez-vous, des parents, une femme
J'avais les pieds soudés aux souliers du travail
Et je plane
Et je plane au-dessus du smog et des tornades
Sans horaire et sans but et mes ailes de fer
Vont au cœur du Soleil en mémoire d'Icare
Et j'en reviens mordu d'azur et bardé d'or !
Cimetière de lumière, choix de pierre, d'air et d'eau
Les paroles qui s'envolent caracolent dans mon dos
J'ai trouvé dans eBay bien plus que je cherchais
Un dépotoir d'acier en orbite éclatée
Une banquise à vendre au prix du C02
Et je roule
Je roule sur des corps que mon regard attise
Un champ de chair offerte à l'infini de l'œil
Et j'entends, par milliers, des voix tendres qui disent
"La nuit commence ici, tu ne seras plus seul"
Vos prières planétaires exaspèrent mon ego
Leurs paroles qui cajolent s'étiolent sans écho
J'ai collé mon plasma au plasma des pixels
Je suis le maître, enfin, des bourreaux ordinaires
Et je sens que j'acquiers des attributs divins
Et je tombe
Et je tombe du haut des plus anciens vertiges
Vous parlez mais vos voix ne me parviennent plus
Je rêve que je bois, rien ne saurait m'atteindre
Je me sens devenir de moins en moins humain
Solitaire, je me terre sous la terre de mes mots
Ma console qui m'isole se désole à huis clos
Seul sur terre
La console qui m'isole se désole à huis clos
Le temps d'un mot de passe à la portée du doigt
Et me voici tournant autour de ma planète
Où des milliards d'amis me font signe, on m'attend
Et je plonge
Et je plonge au hasard dans l'océan fantôme
Et l'irréel, enfin, me prend dans ses bras doux
Me voici sans ennuis et sans appartenance
Et l'espace aboli fait oublier le temps
La misère qui prospère indiffère mon cerveau
Ma console c'est l'école qui me colle à la peau
Autrefois je voyais des voisins, des amis
J'avais des rendez-vous, des parents, une femme
J'avais les pieds soudés aux souliers du travail
Et je plane
Et je plane au-dessus du smog et des tornades
Sans horaire et sans but et mes ailes de fer
Vont au cœur du Soleil en mémoire d'Icare
Et j'en reviens mordu d'azur et bardé d'or !
Cimetière de lumière, choix de pierre, d'air et d'eau
Les paroles qui s'envolent caracolent dans mon dos
J'ai trouvé dans eBay bien plus que je cherchais
Un dépotoir d'acier en orbite éclatée
Une banquise à vendre au prix du C02
Et je roule
Je roule sur des corps que mon regard attise
Un champ de chair offerte à l'infini de l'œil
Et j'entends, par milliers, des voix tendres qui disent
"La nuit commence ici, tu ne seras plus seul"
Vos prières planétaires exaspèrent mon ego
Leurs paroles qui cajolent s'étiolent sans écho
J'ai collé mon plasma au plasma des pixels
Je suis le maître, enfin, des bourreaux ordinaires
Et je sens que j'acquiers des attributs divins
Et je tombe
Et je tombe du haut des plus anciens vertiges
Vous parlez mais vos voix ne me parviennent plus
Je rêve que je bois, rien ne saurait m'atteindre
Je me sens devenir de moins en moins humain
Solitaire, je me terre sous la terre de mes mots
Ma console qui m'isole se désole à huis clos
Seul sur terre