Il s'est fait long le temps perdu
Il m'est tombé beaucoup de rimes
À dire ce qu'on aurait dû
Perdre ou garder de cette escrime
Où le poète hautain n'arrime
Aujourd'hui que bien peu de vers...
Que l'on pardonne encore un crime
Au baladin de vos hivers
Que l'on pardonne encore un crime
Au baladin de vos hivers
J'aurai pour vous, c'est entendu,
Le vent qui mord, le froid qui lime,
Le loup maigre et le bois fendu,
L'ours qui dort, le trappeur qui trime...
Un Saint-Nicolas qui s'anime,
Plus vert que les vieux sapins verts,
Et tout ce que la neige imprime
Au baladin de vos hivers
Et tout ce que la neige imprime
Au baladin de vos hivers
D'ici que la neige ait fondu
Je me ferai jongleur et mime
Et l'hommage qui vous est dû
Sera fait sans masque, ni grime
En attendant que l'on supprime
Votre ménestrel à l'envers
Je veux laisser mon pseudonyme
Au baladin de vos hivers
Je veux laisser mon pseudonyme
Au baladin de vos hivers
Il m'est tombé beaucoup de rimes
À dire ce qu'on aurait dû
Perdre ou garder de cette escrime
Où le poète hautain n'arrime
Aujourd'hui que bien peu de vers...
Que l'on pardonne encore un crime
Au baladin de vos hivers
Que l'on pardonne encore un crime
Au baladin de vos hivers
J'aurai pour vous, c'est entendu,
Le vent qui mord, le froid qui lime,
Le loup maigre et le bois fendu,
L'ours qui dort, le trappeur qui trime...
Un Saint-Nicolas qui s'anime,
Plus vert que les vieux sapins verts,
Et tout ce que la neige imprime
Au baladin de vos hivers
Et tout ce que la neige imprime
Au baladin de vos hivers
D'ici que la neige ait fondu
Je me ferai jongleur et mime
Et l'hommage qui vous est dû
Sera fait sans masque, ni grime
En attendant que l'on supprime
Votre ménestrel à l'envers
Je veux laisser mon pseudonyme
Au baladin de vos hivers
Je veux laisser mon pseudonyme
Au baladin de vos hivers