Il y avait frère Jacques et mon ami Pierrot
Alain qui n'est plus là, Boris le musicien
Et Charly et Maurice et Jackie le rouquin
Il y avait nos quinze ans qui nous tenaient au chaud
La la la la la la, la la la la la la
La guerre était finie racontaient les journaux
Mais les armes en secret réglaient notre destin
Comme nous n'étions pas tout à fait des gamins
Chacun choisissait la couleur de son drapeau
La la la la la la, la la la la la la
Boris était Tarzan et moi j'étais Zorro
Pour sortir sa Julie on vendait nos bouquins
On se prenait pour des voleurs de grand chemin
Lorsqu'on fauchait des billes, des briquets, des stylos
La la la la la la, la la la la la la
On écoutait du jazz, on dansait le tango
Les filles du samedi changeaient souvent de main
On parlait inlassablement du lendemain
En partageant nos nuit et nos derniers mégots
La la la la la la, la la la la la la
D'un blockhaus déserté on faisait un château
La Méditerranée c'était notre jardin
On partait en voyage pour des pays lointains
En suivant du regard le départ d'un bateau
La la la la la la, la la la la la la
On découvrait Prévert, on faisait du vélo
On refaisait le monde, chacun rêvait le sien
Puis nous allions traîner au quartier des marins
Pour regarder les femmes qui nous montraient leur peau
La la la la la la, la la la la la la
Puis le temps a passé comme il passe au galop
Nous voulions être adultes, nous le sommes enfin
Mais nous n'avons jamais pu changer l'eau en vin
Que dire à nos enfants qui nous tournent le dos
La la la la la la, la la la la la la
Alain qui n'est plus là, Boris le musicien
Et Charly et Maurice et Jackie le rouquin
Il y avait nos quinze ans qui nous tenaient au chaud
La la la la la la, la la la la la la
La guerre était finie racontaient les journaux
Mais les armes en secret réglaient notre destin
Comme nous n'étions pas tout à fait des gamins
Chacun choisissait la couleur de son drapeau
La la la la la la, la la la la la la
Boris était Tarzan et moi j'étais Zorro
Pour sortir sa Julie on vendait nos bouquins
On se prenait pour des voleurs de grand chemin
Lorsqu'on fauchait des billes, des briquets, des stylos
La la la la la la, la la la la la la
On écoutait du jazz, on dansait le tango
Les filles du samedi changeaient souvent de main
On parlait inlassablement du lendemain
En partageant nos nuit et nos derniers mégots
La la la la la la, la la la la la la
D'un blockhaus déserté on faisait un château
La Méditerranée c'était notre jardin
On partait en voyage pour des pays lointains
En suivant du regard le départ d'un bateau
La la la la la la, la la la la la la
On découvrait Prévert, on faisait du vélo
On refaisait le monde, chacun rêvait le sien
Puis nous allions traîner au quartier des marins
Pour regarder les femmes qui nous montraient leur peau
La la la la la la, la la la la la la
Puis le temps a passé comme il passe au galop
Nous voulions être adultes, nous le sommes enfin
Mais nous n'avons jamais pu changer l'eau en vin
Que dire à nos enfants qui nous tournent le dos
La la la la la la, la la la la la la