Je suis un débutant aux tempes qui blanchissent,
Un beatnik vieillissant, patriarche novice,
Jardinier libertin aux goûts d'aventurier,
Voyageur immobile et rêveur éveillé.
Je suis de ces lézards qui naissent fatigués,
Un optimiste amer, un pessimiste gai,
Un homme d'aujourd'hui à la barbe d'apôtre.
Je peux être tout ça, pourtant, je suis un autre.
Je suis toi, je suis moi, je suis qui me ressemble,
Et je ressemble à ceux qui font la route ensemble
Pour chercher quelque chose et pour changer la vie
Plutôt que de mourir d'un rêve inassouvi.
Avec eux je m'en vais partout où le vent souffle,
Partout où c'est la fête et partout où l'on souffre,
Mais lorsque je m'endors au creux des herbes hautes,
Je me retrouve seul, et je me sens un autre.
Je suis venu ce soir, la guitare à mon cou,
Partager mes chansons et rêver avec vous,
Crier d'une voix sourde toutes mes révoltes
Et parler de mes peines d'un air désinvolte.
J'ai laissé au vestiaire un reste de pudeur
Pour mieux découvrir devant les projecteurs
Et chanter les amours qui sont un peu les vôtres,
Qui sont les miennes, même si je suis un autre.
Un beatnik vieillissant, patriarche novice,
Jardinier libertin aux goûts d'aventurier,
Voyageur immobile et rêveur éveillé.
Je suis de ces lézards qui naissent fatigués,
Un optimiste amer, un pessimiste gai,
Un homme d'aujourd'hui à la barbe d'apôtre.
Je peux être tout ça, pourtant, je suis un autre.
Je suis toi, je suis moi, je suis qui me ressemble,
Et je ressemble à ceux qui font la route ensemble
Pour chercher quelque chose et pour changer la vie
Plutôt que de mourir d'un rêve inassouvi.
Avec eux je m'en vais partout où le vent souffle,
Partout où c'est la fête et partout où l'on souffre,
Mais lorsque je m'endors au creux des herbes hautes,
Je me retrouve seul, et je me sens un autre.
Je suis venu ce soir, la guitare à mon cou,
Partager mes chansons et rêver avec vous,
Crier d'une voix sourde toutes mes révoltes
Et parler de mes peines d'un air désinvolte.
J'ai laissé au vestiaire un reste de pudeur
Pour mieux découvrir devant les projecteurs
Et chanter les amours qui sont un peu les vôtres,
Qui sont les miennes, même si je suis un autre.