Mais oui, tu sais il m'arrive d'avoir des doutes,
Et même de lire les lignes de ma main.
Mais les surprises, je les connais déjà toutes,
Et mes erreurs, je ne les connais que trop bien!
Et je sais déjà que je vais faire et refaire
Ces erreurs-là, encore et encore, et je sais
Que je prends toujours la même route,
Et bien peu importe où je vais.
J'ai essayé d'apprendre à être invulnérable,
Mais j'ai simplement appris à faire semblant.
Les vagues du temps m'ont poli à mes semblables
Comme un caillou contre l'autre, au fond du torrent.
Je me suis renfermé dans une forteresse
Faite d'orgueil et d'indifférence apparents,
Mais l'injustice et les torts m'accablent
Et me blessent toujours autant.
Aux ailes des moulins j'ai livré des batailles,
Et à toute offense j'ai relevé le gant.
J'ai toujours refusé d'être le brin de paille
Qui se laisse entraîner par le courant du temps.
J'ai toujours cru tenir le gouvernail moi-même,
Mais je ne suivais que des voies bien définies,
Et que je reste, que je m'en aille:
Tous mes chemins mènent ici.
Non, je ne cherche vraiment pas à me défendre,
J'essaie de constater, simplement, de sang-froid.
Et je ne te demande pas de me comprendre,
Si moi j'ai du mal à me comprendre parfois.
Mes intentions, tu sais, étaient bien les meilleures
Et je croyais dans tout ce que j'ai fait et dit.
Les jeux sont faits, trop tard pour apprendre,
J'ai dû agir, et j'ai agi.
Et même de lire les lignes de ma main.
Mais les surprises, je les connais déjà toutes,
Et mes erreurs, je ne les connais que trop bien!
Et je sais déjà que je vais faire et refaire
Ces erreurs-là, encore et encore, et je sais
Que je prends toujours la même route,
Et bien peu importe où je vais.
J'ai essayé d'apprendre à être invulnérable,
Mais j'ai simplement appris à faire semblant.
Les vagues du temps m'ont poli à mes semblables
Comme un caillou contre l'autre, au fond du torrent.
Je me suis renfermé dans une forteresse
Faite d'orgueil et d'indifférence apparents,
Mais l'injustice et les torts m'accablent
Et me blessent toujours autant.
Aux ailes des moulins j'ai livré des batailles,
Et à toute offense j'ai relevé le gant.
J'ai toujours refusé d'être le brin de paille
Qui se laisse entraîner par le courant du temps.
J'ai toujours cru tenir le gouvernail moi-même,
Mais je ne suivais que des voies bien définies,
Et que je reste, que je m'en aille:
Tous mes chemins mènent ici.
Non, je ne cherche vraiment pas à me défendre,
J'essaie de constater, simplement, de sang-froid.
Et je ne te demande pas de me comprendre,
Si moi j'ai du mal à me comprendre parfois.
Mes intentions, tu sais, étaient bien les meilleures
Et je croyais dans tout ce que j'ai fait et dit.
Les jeux sont faits, trop tard pour apprendre,
J'ai dû agir, et j'ai agi.